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Accouchement dans un motel: les avocats devront faire leurs devoirs

Publié le 24 janvier 2019 à 16:17, modifié le 24 janvier 2019 à 16:17

Par: CIMTCHAU

Le père du bambin qui a vu le jour dans un motel de Saint-André le printemps dernier était de retour en cour. Au moment, d’imposer la sentence, le juge Jacques Desjardins n’a pas voulu accepter la proposition conjointe des avocats.

Michael Bonnell avait plaidé coupable aux trois chefs d’accusation qui pesaient contre lui.

Dans leur proposition les avocats suggéraient une amende de 1000 $ pour ne pas avoir offert les soins adéquats à un nouveau-né. Malgré plusieurs facteurs atténuants, dont le fait que l’enfant se porte bien, le juge a demandé aux avocats de fournir plus de détails pour justifier leur proposition.

Le bébé a vu le jour dans un motel de Saint-André en avril 2018. Les deux parents se sont d’abord rendus à l’hôpital d’Edmundston. L’homme de 30 ans a toutefois convaincu sa conjointe de ne pas accoucher au centre hospitalier. La jeune femme, originaire de l’étranger, avait connu quelques difficultés avec l’immigration et son mari craignait qu’elle soit déportée.

L’Ontarien aurait lui-même aidé lors de l’accouchement à la fin avril. Ce n’est qu’en juin que les employés ont découvert la chambre de motel dans un piètre état. La pièce était tachée de sang, d’excréments et d’urine.  L’enfant aurait été gardé près d’un mois dans des conditions insalubres.

La mère et la fillette s’en sortent malgré tout sans problème de santé. Toutefois, le bébé a été confié aux services sociaux. Ce dernier risque de développer des problèmes d’attachement après avoir été séparé de ses parents biologiques.

Le dossier sera de retour en cour le 6 février prochain.

Une amende de 500$

Michael Bonnell devra toutefois payer une amende de 500$ pour avoir omis d’offrir les soins adéquats à deux chiens. Le juge Desjardins a accepté la proposition conjointe des avocats en lien avec chacune des accusations.

Les deux animaux ont été saisis lorsque l’homme et sa conjointe ont été arrêtés. Les bêtes étaient sous alimentés et élevés dans des conditions difficiles.