Accident sur la Côte-Nord : La couverture limitée dans nos régions refait surface
Publié le 9 mai 2022 à 07:24, modifié le 9 mai 2022 à 07:24
Par: Jérôme Gagnon
La couverture cellulaire déficiente continue de préoccuper, que ce soit au KRTB, dans L’Islet ou dans Charlevoix. Jeudi, une automobiliste en direction de Sept-Îles n’a pas été mesure d’appeler le 911 à la suite d’un accident.
Une automobiliste aurait bien souhaité avoir une couverture cellulaire adéquate jeudi à la suite d’un accident de la route sur la Côte-Nord. Est-ce qu’une telle situation pourrait se produire dans nos régions ?
« Il ne faudrait pas que ça se reproduise en même temps on s’aperçoit que dans chacune des régions ces espaces lorsque le cellulaire ne rend pas, il y en a partout », répond le président de la FQM, Jacques Demers.
Le préfet, Pierre Tremblay est du même avis. La MRC de Charlevoix souhaite un meilleur service et rapidement.
« C’est vraiment une question de sécurité », dit-il.
Sa municipalité connaît également des ratés quand il est question de réseau cellulaire.
« À Saint-Joseph-la-Rive dans certains secteurs, ici même sur la 362 dans le village et dans le rang Sainte-Marie », énumère Pierre Tremblay
Plusieurs autres secteurs sont problématiques dans la région, signalent des citoyens.
« Entre Saint-Siméon et Baie-Sainte-Catherine », mentionne Sylvain Tremblay, maire de Saint-Siméon.
« Quand je passe par l’arrière-pays dans le coin de Notre-Dame-des-Monts et Saint Hilarion dans le coin de chemin quartier », dit une femme.
« Sur le plateau à La Malbaie », répond un autre homme.
La Coopérative des techniciens ambulanciers du Québec (CTAQ) se veut rassurante.
« Le seul endroit où il y a une carence en réseau cellulaire s’est après le village de Saint-Urbain jusqu’à Fernand Boileau. Sinon, somme toute, le réseau n’est pas problématique dans Charlevoix », estime le directeur général de la CTAQ dans Charlevoix, Erick Tremblay.
À la fédération des municipalités du Québec, on surveille de près le dossier. Le gouvernement du Québec a débloqué 50 M$ dans le dernier budget. Son but : créer une carte des secteurs problématiques.
« Le défi est grand aussi au niveau du cellulaire si on veut être sûr que cette carte-là est fait rapidement par la suite bien on va avoir le déploiement puis là on aura une discussion à avoir, j’imagine, c’est quoi nos priorités des secteurs qu’on souhaite améliorer le plus rapidement », explique M. Demers.