Les services d’urgence ont d’abord été appelés vers 21h50, pour une collision près du kilomètre 98. Pour une raison encore inconnue, la camionnette circulait en sens inverse sur l’autoroute.

« Donc (la camionnette) circulait direction nord, mais dans la voie du sud et le camion-remorque n’aurait pas pu l’éviter. Suite à l’impact, la camionnette a pris feu et malheureusement les pompiers ont découvert un corps à l’intérieur de l’habitacle », explique l’agente aux communications de la Sûreté du Québec, Béatrice Dorsainville.

À leur arrivée, les pompiers n’ont rien pu faire pour sauver la vie de l’occupant du véhicule.

« Il y avait le véhicule qui était déjà en flammes. On voyait qu’il avait déjà brûlé depuis un certain temps. Il y avait beaucoup de témoins, des passants qui sont arrêtés et qui ont bien voulu aider, mais sans succès, bien entendu, vu l’ampleur de l’incendie. » – David Beaulieu, chef aux opérations du Service de sécurité incendie de Rivière-du-Loup

Les deux occupants qui prenaient place dans le poids lourd ne présentaient pas de blessure apparente. Un enquêteur en collision devait se rendre sur place mercredi soir pour tenter de déterminer pourquoi la camionnette s’était retrouvée en sens inverse.

Selon des témoins, ce n’est pas l’incendie qui a mis fin de façon abrupte à la vie du conducteur de cette camionnette, mais bien la violence de l’impact.

« L’impact, c’était comme si on frappait un mur à 200 kilomètres à l’heure. Je n’ai même pas reconnu ce matin la marque du pick-up, tellement il était désintégré », a raconté Pierre Rivard, dont la maison se trouve à environ 200 mètres du site de l’accident. « C’est un face à face sur l’autoroute à haute vitesse, donc il n’a eu aucune chance. La personne n’a eu aucune chance. Heureusement les passagers du camion sont sains et saufs », ajoute David Beaulieu, du Service de sécurité incendie de Rivière-du-Loup.

La police n’a pas précisé l’âge ni le sexe de la victime, alors qu’une procédure d’identification du corps doit être effectuée. Le Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale était sur place au milieu de l’après-midi pour mener son enquête.

Crédit vidéo : Vincent Pelletier et Jean-Philippe Cloutier