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À court de solutions pour sauver l’église de Saint-Éloi

Publié le 5 août 2022 à 16:00, modifié le 5 août 2022 à 16:08

Par: Megan Maltais

L’église de Saint-Éloi dépérit à vue d’œil depuis maintenant quatre ans. Aujourd’hui, la bâtisse se retrouve dans un piteux état, alors que des dizaines de pierres jonchent la façade. La Fabrique de Saint-Éloi est à court d’options.

Bertin Denis attend littéralement un miracle. Il est ouvert à entendre toutes les idées, pourvu de sauver l’église.

« De façon économique, de façon industrielle, de façon sociale, culturelle, religieuse, n’importe. On cherche une façon de réutiliser cet espace extraordinaire là. Je n’ai pas perdu confiance, je pense qu’avec le temps, quelque chose va se passer », croit le président de la Fabrique, Bertin Denis.

Coffres presque vides

Mais la situation financière de la Fabrique est peu encourageante. Les coffres sont presque vides, et la paroisse n’a pas les moyens de payer la modique somme de 35 mille dollars pour sécuriser la bâtisse.

« Il reste à peu près 20 000$ dans le compte, on fait des déficits de 4000 ou 5000$ par année, il nous en reste pour cinq ans. Après ça, il va nous rester un actif qui est l’église, ça ne vaut pas grand-chose. Il va nous rester un cimetière, qui est posté de dépenses et non de revenus. On va être pas loin de la situation de faillite. »

Les citoyens sont tous d’accord, il faut donner une deuxième vie à l’église. « Ça crève un peu le cœur de voir ça aller à l’abandon comme ça, mais qu’est-ce qu’on peut faire? On l’a déjà mis en vente pour un dollar et on n’a pas eu personne… ce n’est pas facile. Avez-vous des idées? », demande une citoyenne, qui est la voisine immédiate de l’église.

Silence radio du diocèse de Rimouski

Et le diocèse de Rimouski n’est d’aucune utilité, selon le président. « L’archevêché de Rimouski ne veut pas prendre en charge les églises. Quand il s’adresse à nous, il s’adresse à la deuxième personne. Sauf que c’est eux qui ont le dernier mot. Ils ne veulent pas nous aider tangiblement », déplore Bertin Denis.

Comme l’église n’est pas classée patrimoine, son avenir repose entre les mains de la Fabrique. Si aucune solution n’est trouvée, l’option démolition devra être envisagée.