Les abords de la route 185 sont déserts. Très peu de travaux apparents semblent avoir été effectués depuis le déboisement de ce printemps. Certains automobilistes commencent à s’impatienter. «Je trouve que c’est long. Ça prend du temps.  Ce sont des endroits dangereux», a lancé l’une d’entre-elles.

«C’est très très lent. Il pourrait arriver pas mal d’accidents avant que ce soit fait», a ajouté une autre automobiliste.

« Il faut qu’ils prennent le temps de le faire quand même. Ça va s’améliorer pas mal», a souligné un autre.

Des échéanciers respectés

Le ministère des Transports se veut rassurant. Des tests de sols sont réalisés. Et la construction d’un tronçon de 8 km, près du lac Chamard, à Saint-Antonin, commencera sous peu. «Les contrats sont signés. La machinerie va débarquer sur le terrain de façon à ce que les travaux se réalisent. Tout va comme prévu. Il n’y a pas de retard. Quand la neige va tomber cet automne, les travaux seront réalisés. C’est une question de jours», a expliqué le député de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Jean D’Amour.

«On dirait que le cœur arrête. Quand tu vois arriver la machinerie, tu te dis enfin! C’est un soulagement. Je pense qu’on vient de grandir d’un pied tout le monde. On n’a moins de poids sur nos épaules de ce côté-là», a fait remarquer le maire de Saint-Antonin, Michel Nadeau.

Et les expropriations, elles, se poursuivent. «Les propriétaires concernés seront rencontrés lorsque les plans d’acquisition seront finalisés d’ici l’hiver 2019», a déclaré la conseillère en communication du ministère des Transports, Sophie Gaudreault.

D’ici la fin de l’été, des travaux de terrassement et d’aménagement pour le passage de l’autoroute entre les kilomètres 78 et 86 seront en branle. La construction de ce tronçon de l’autoroute a été octroyée à l’entreprise Hamel Construction de Saint-Édouard-de-Lotbinière, pour un montant de 6 720 000$.