8 cas de COVID-19 confirmés chez Viandes du Breton
Publié le 12 février 2021 à 08:16, modifié le 12 février 2021 à 17:47
Par: CIMTCHAU
Six nouveaux cas de COVID-19 s’ajoutent aux deux autres confirmés vendredi matin. Au total, huit employés de Viandes du Breton ont été testés positifs à la COVID-19 dans les dernières 24 heures. Les cas ont été confirmés jeudi et vendredi matin à l’entreprise louperivoise.
Les 480 employés subiront un test vendredi ou samedi afin de prévenir la propagation. Une note à ce sujet a été transmise aux employés, jeudi. De plus, une vingtaine d’employés se trouvent présentement en isolement préventifs.
Les travailleurs qui auraient été en contact étroit avec les deux personnes infectées ont passé un test de dépistage et ont été placés en isolement. Une vingtaine d’employés sont en isolement préventif.
Une enquête épidémiologique suit son cours et la direction de duBreton se dit très collaboratrice afin de retracer le virus. C’est seulement la deuxième fois que la COVID-19 entre dans l’usine. Un employé avait testé positif au virus en avril dernier.
Le syndicat en furie
Dans un communiqué envoyé en fin d’après-midi vendredi, le syndicat des employés de l’entreprise a vivement dénoncé que des travailleurs en provenance des zones rouges continuent d’avoir accès à l’usine.
« Nous avons interpellé l’employeur il y a quelques semaines à propos des dangers que pouvaient représenter ces travailleurs qui proviennent des zones rouges. Mais, comme à son habitude, il a fait la sourde oreille et nous voilà rendus avec une éclosion dans l’usine », peut-on lire dans le communiqué.
Le syndicat dénonce également que le dépistage soit fortement recommandé et non obligatoire, ce qui mettrait à risque les employés de l’entreprise.
Dans sa missive, le président du syndicat en a aussi contre les communications de l’entreprise, lui qui estime que les employés apprennent les plus récentes informations dans les médias et sur les réseaux sociaux. « C’est inquiétant, ce manque de transparence et de considération de l’employeur. Et la Santé publique ne nous transmet aucune information non plus. Donc on travaille dans l’usine, on est à risque, mais on apprend ce qui se passe par les médias. Pour la considération, on repassera », conclut Yannick Morin.