7 millions de dollars pour des travaux de modernisation au Bioparc
Publié le 14 novembre 2024 à 15:40, modifié le 14 novembre 2024 à 15:40
Par: Louis-Philippe Morin
Le Bioparc de Bonaventure, qui fête ses 26 ans veut offrir une meilleure expérience à sa clientèle et améliorer le confort de ses nombreux pensionnaires. Sept millions de dollars sont donc investis pour une première phase de travaux. Les deux paliers de gouvernement participent à l’effort, et ce matin, Catherine Blouin, députée de Bonaventure, est venue confirmer la participation du gouvernement québécois, à hauteur de 3,4 millions de dollars. Une bonne nouvelle pour les gestionnaires du Bioparc, les visiteurs… mais, aussi, il faut l’espérer, les animaux qui y vivent.
« Le gouvernement du Québec appuie le projet du Bioparc de la Gaspésie avec une aide qui dépasse les 3,4 millions de dollars. Un soutien qui va permettre de réaliser d’importants travaux. », lançait Catherine Blouin, la députée de Bonaventure, ce matin au Bioparc.
Le parc animalier n’a pas attendu l’annonce officielle d’une subvention pour se lancer dans des travaux qui étaient devenus nécessaires pour ce musée vivant, construit en 1998.
« À mon point de vue, c’est un investissement beaucoup plus qu’une subvention. Cet argent-là… Elle est là à long terme. Elle participe à augmenter l’offre du Bioparc et augmenter la qualité des services. », sourit Serge Arsenault, président du CA du Bioparc.
Une fois comptabilisée la part de Québec, d’Ottawa et de la communauté, on calcule que l’investissement total avoisine les 7 millions. Cet argent permettra une multitude de travaux… nouveaux habitats pour les animaux, un centre d’interprétation pour accueillir et produire des expositions…
« On pourrait faire plein d’autres travaux. On en a plein la tête. Mais, on y a été par priorité. Par exemple, une des priorités, c’était l’agrandissement et la rénovation du bâtiment des soins animaliers. Ce bâtiment-là était rendu désuet et trop petit. », avoue la directrice générale de l’endroit, Marie-Josée Bernard.
Les gouvernements ne sont pas les seuls à investir pour l’avenir des lieux. Le Bioparc lui-même a participé à l’effort…
« Le Bioparc, depuis quelques années, on a accumulé 1 million. Ce qui nous permet de ne pas avoir besoin d’aller dans le public pour aller recueillir des fonds pour la part du million. », ajoute monsieur Arsenault.
Aujourd’hui, tout le monde sourit… mais tout le projet a dû être revu d’une manière inattendue.
« Le projet était d’environ 14 millions au départ. On l’a présenté au gouvernement et le gouvernement nous a dit c’est trop : on n’est pas capable d’embarquer à ce moment-ci. On vous recommande de le faire en deux phases. », précise le président du CA.
Mais la proposition n’a pas diminué l’enthousiasme des gestionnaires.
« Notre plan de développement stratégique, qui a été élaboré à partir de 2020, prévoyait deux phases. Une fois, les travaux terminés, on va se lancer, effectivement, sur la planification, la mise en œuvre de cette deuxième phase-là… qui, elle, devrait se terminer possiblement aux alentours de 2030. », confirme la directrice générale.
Les présents chantiers se poursuivront jusqu’au printemps et prendront ensuite une pause, question de ne pas nuire au presque 30 mille visiteurs estivaux en moyenne. Les travaux reprendront ensuite l’automne prochain pour se terminer au printemps 2026.