C’est une avancée majeure dans cet événement tragique qui remonte à 1979. Mercredi, des enquêteurs de la section des disparitions et des affaires non résolus de la Sûreté du Québec ont interrogé un homme en lien avec le meurtre de d’Adrien Allard, un cultivateur qui demeurait dans le petit rang 2 à Causapscal.

« Essentiellement ce qu’on détient c’est une preuve d’ADN. Vous comprendrez que la preuve ça va être au DPCP de la déposer, le cas échéant », mentionne le porte-parole régional de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.

Adrien Allard a été tué le 10 février 1979. Ce soir-là, vers 19h15, deux individus cagoulés et portant des vêtements de motoneige s’étaient présentés à la résidence de la victime, qui vivait avec son frère. Une bagarre a éclaté et la victime, alors âgée de 59 ans, est décédée à la suite de blessures à l’abdomen et au tête.

Selon des médias de l’époque, les voleurs étaient en possession d’armes à feu.

« Ils gardaient leur maman. C’étaient des gens tranquilles et ils allaient à la messe à tous les dimanches. Ils ne buvaient pas et ça ne fumaient pas. Ils ne faisaient pas grand train, ils se couchaient tôt », se rappelle la mairesse de la municipalité, Odile Roy.

« Il n’y a rien qui nous indique pour l’instant qu’il y avait un lien ou que les individus se connaissaient», fait savoir M.Deshaies.

Pour la mairesse de la municipalité, il s’agit d’un soulagement.

« Moi je suis contente, pour ma part personnelle. Je suis certaine qu’il y a des gens qui vont penser comme moi. Ça prouve une chose, tout finit par se savoir. M.Allard va pouvoir reposer en paix, même après 46 ans. »

Le rôle qu’aurait joué le suspect n’a pas été dévoilé.

L’enquête policière vise à déterminer son niveau de responsabilité dans cette histoire.

Le corps de police rappelle que les personnes qui détiennent de l’information sur ce crime peuvent communiquer avec la Centrale d’information criminelle de la Sûreté du Québec.