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4 843 Québécois par mois font appel aux services de Moisson Kamouraska

Publié le 8 février 2019 à 10:51, modifié le 8 février 2019 à 10:51

Par: Communique de presse

À l’occasion de la publication du Bilan-Faim 2018, Moisson Kamouraska souhaite brosser le portrait de la faim en dévoilant ses propres données concernant son territoire.

Au Québec, en plus des 100 000 personnes supplémentaires faisant appel mensuellement aux BAQ, ces données sonnent non seulement le cri d’alarme des besoins toujours grandissants de la population, mais dressent aussi un portrait inquiétant de notre société en situation de plein emploi.

En bref, dans les MRC de Montmagny, l’Islet, Kamouraska, Rivière-du-Loup, Témiscouata et les Basque

  • Chaque mois, Moisson Kamouraska répond à 2 577 demandes d’aide alimentaire d’urgence, soit une augmentation de 51% par rapport à 2017.
  • Chaque mois, Moisson Kamouraska dessert 4 843 personnes, soit 3 353 personnes de plus par mois qu’en 2017.
  • Sur l’ensemble de ces demandes, 38.1 % proviennent de ménages avec enfants.

Les personnes vivant seules représentent la moitié des demandes

Parmi les demandes d’aide alimentaire d’urgence, 43.1% d’entre elles sont attribuables aux ménages de personnes seules. Sachant qu’au Québec ces ménages représentent 33,3% de la population1, ce déséquilibre démontre que de plus en plus de personnes seules vivent dans une situation de vulnérabilité alimentaire.

Une augmentation des repas distribués aux enfants

La demande de repas distribués aux enfants a bondi dans les cinq dernières années. Dans la dernière année seulement, cette augmentation a atteint 20%, une situation déplorable pour notre territoire. « Le rôle essentiel des Moissons demeure une évidence avec les données du Bilan-Faim 2018 : la demande est toujours à la hausse. Nous avons la responsabilité collective d’assurer la sécurité alimentaire sur tout le territoire des MRC de Montmagny, L’Islet, Kamouraska, Rivière-du-Loup, Témiscouata et les Basques. Or, actuellement, les ressources ne suffisent pas. Nos services sont vitaux et doivent être reconnus comme essentiels à l’autonomisation des personnes fragilisées. » explique la directrice générale de Moisson Kamouraska, Mireille Lizotte.