Simon Chevrier et les 3L gardent la tête haute. On oublie rapidement les deux défaites face à Thetford et on se concentre sur le prochain match, ce jeudi.

«C’est dur à avaler comme défaite, perdre à la maison 5-0, mais on tourne la page, on médite sur les deux matchs en fin de semaine et jeudi on va revenir en force. Les trois matchs qu’on pouvait perdre sont déjà perdus, maintenant on en perd pu.»

Et les agitateurs comme Chevrier ont leur grande utilité en éliminatoire.

 «Ça fait juste partie de mon rôle un petit peu d’amener un peu d’ambiance, faire une mise en échec et amener de l’ambiance dans l’aréna.»

Après sa première saison complète, le #16 s’est maintenant établi dans la Ligue nord-américaine.

 «J’ai réussi à prouver à tout le monde que j’avais ma place dans cette ligue, ça fait partie aussi de mon style de jeu pas mal, finir mes mises en échec, déranger et quand ça arrive, la mettre dedans.»

Le montréalais s’est aussi établi à Rivière-du-Loup : «Je suis rendu ici depuis le mois de novembre. Ça va super bien et j’adore la ville. Je suis à côté de l’aréna, c’est le fun, c’est facile de venir à l’aréna, je passe la semaine ici, je coach et je commence à connaître plus de monde dans la ville, c’est plaisant.»

Chevrier est toujours présent pour les jeunes partisans des 3L, comme Matisse.

 «D’avoir mes petites routines avec, je le vois il a du fun, et moi ça fait mon bonheur de le rendre heureux. Même principe avec les partisans qui sont là entre les périodes, c’est rien de prendre un 5 secondes pour aller leur taper la main et leur dire bonjour.»

Il est aussi entraîneur pour le programme secondaire des Sphinx : «Les jeunes, je les vois qu’il me regarde un peu plus, donc ça me fait vraiment plaisir de leur donner un coup de main. Il me pose des questions sur ce que je ferai dans telle ou telle situation, c’est vraiment de redonner aux jeunes.»

Mais pas question pour lui d’enseigner ses techniques d’agitateurs au jeune : «Quand ils auront l’âge, ils pourront, mais pas tout de suite.»

On peut dire que Simon Chevrier s’est intégré de belle façon dans sa ville d’adoption.