Avec les 3L, Samuel Blanchet porte le chandail d’une 6e équipe différente dans la ligue nord-américaine.

«C’est toutes de très bonnes organisations, je ne te mentirais pas, mais à Rivière-du-Loup, c’est une très bonne concession, on est bien traité et les admirateurs sont au rendez-vous. On sent le support et probablement un des plus beaux arénas de la ligue, donc c’est plaisant de jouer ici.»

Depuis le début de l’année, il gravit les échelons dans l’échiquier offensif de l’équipe.

«On croit tous en nous-même, mais tu dois aussi avoir l’opportunité des entraîneurs et des dirigeants de pouvoir te faire valoir et j’ai eu cette chance-là ici et à partir de là, la balle est dans ton camp.»

Plus tôt dans sa carrière, le numéro 88 des 3L a priorisé un parcours vers le hockey scolaire.

«Plus jeune, tu t’imagines plus de prendre la voix du Midget AAA et du Junior majeur, c’est vraiment une option que je suis content d’avoir prise, que ce soit au niveau de l’anglais et des expériences que j’ai vécues donc mon parcours est peut-être plus atypique que la moyenne des joueurs de la ligue.»

Il conseille à tous les hockeyeurs de considérer cette option.

«Le hockey scolaire est rendu tellement populaire, le niveau fait juste augmenter, il y a peut-être un phénomène ou les gens vont plus aller vers le scolaire que le civil, les deux c’est de très bonnes options et le civil offre aussi de belles possibilités en termes d’éducation.»

Le futur nutritionniste considère aussi que la LNAH est avenue intéressante pour les joueurs qui désirent poursuivre le hockey tout en débutant sur le marché du travail.

«Je trouve qu’on est chanceux d’avoir la Ligue nord-américaine au Québec, parce que ça nous permet de gagner une stabilité et solidifier nos choix de carrière et c’est sûrement ce qui s’en vient avec moi au niveau de la nutrition sportive.»