Nathan Ouellet s’est bien remis de l’opération qui l’a mise à l’écart de la glace, cette année.

«C’est une blessure que je traînais depuis mes années juniors à Rimouski, que j’avais repoussé chaque année parce qu’avec les études c’était difficile et je ne voulais pas rater des années juniors, car ça passe vraiment vite. C’est une opération à une hanche que je traîne depuis quelque temps, mais maintenant je suis de retour en pleine santé.»

Il a cependant été actif ces derniers mois, en faisant de la suppléance dans les écoles de Rivière-du-Loup.

«J’ai une belle relation avec les élèves et ça me permet  d’avoir une belle expérience pour mon futur job de policier. Interagir avec les jeunes et différents groupes d’âge, car j’ai fait de la maternelle 5 ans jusqu’en secondaire 5. C’est vraiment plaisant, car les jeunes sont ouverts, ils aiment discuter. On parle beaucoup de hockey, car ils savent que j’ai joué avec l’Océanic et que je joue pour les 3L. Il y a beaucoup de jeunes qui suivent les 3L.»

Malgré tout, il n’est jamais resté bien loin de son équipe.

«Quand je peux venir au match, je viens toujours. Je viens voir les joueurs, les entraîneurs et les propriétaires. Mon père à jouer pour les anciens 3L donc cette équipe fait clairement partie de ma vie.»

Le fier Louperivois deviendra, bientôt, un agent de police de la Sûreté du Québec.

«Tu joues au hockey, c’est pour jouer dans la LNH, mais la police a toujours représenté un domaine intéressant pour moi et dès le début du secondaire, je savais que ce serait mon intention.»

Quel genre de policier va être Nathan Ouellet? : «Je suis un gars qui aime parler, je ne pense pas que je vais aller en répression tout de suite, il faut en faire de la répression, mais comme je l’ai dit, la police de nos jours je crois que ça passe par le communautaire, la relation d’aide et c’est d’essayer de toujours trouver des solutions au lieu d’apporter des conséquences, si je peux le dire ainsi.»

Sans aucun doute, il sera respecté, autant sur la patinoire, que dans la société.