Dès un jeune âge, Maxime St-Cyr a eu la piqûre pour le hockey. Malgré toutes ses années passées sur diverses patinoires aux quatre coins du Québec, des États-Unis et même de l’Europe, il a encore le feu sacré pour son sport.

« Depuis que je suis jeune, je baigne dans le hockey, et le hockey c’est ma passion. Je vois mes gars qui commence à jouer et qui veulent jouer dans le sous-sol, et mon plus vieux qui a commencé à jouer mahg, ça fait juste me donner encore plus le goût de continuer et leur montrer que papa joue au hockey, j’aime ça quand ils viennent me voir jouer dans sa flamme qui se poursuit pour ses raisons ».

Les jeunes enfants St-Cyr peuvent parfois prendre exemple sur le centre numéro un des 3L avec son intensité sur la glace.

« Ça commence, mon plus vieux est intense, pas mal. Il vient voir nos matchs et il voit qu’il y a des mises en échec, donc il reproduit ça au hockey mineur. On essaie de l’avertir moi et sa mère, mais je suis convaincu qu’il va avoir le cœur aussi gros que l’aréna quand il va jouer des matchs, ça j’en suis sûr ».

Le meilleur marqueur du circuit tente du mieux qu’il peut de trouver la meilleure conciliation entre le travail, la famille et le hockey semi-professionnel.

« C’est sûr que ce n’est pas toujours facile et le sommeil n’est pas toujours là, quand je reviens des matchs le samedi, je vois me lever de bonne heure pour aller aux pratiques de mes enfants, mais c’est les sacrifices qu’on fait quand on a encore la passion pour le hockey et tout ça, alors je réussis à m’en sortir là-dedans ».

Et il aimerait trouver du temps libre pour passer du temps derrière le banc comme entraîneur pour les équipes de ses garçons.

« C’est sûr que c’est quelque chose qui serait vraiment plaisant, mais pour le moment je les laisse s’amuser et prochainement, si jamais ils aimeraient que je vienne les aider comme entraîneur, je vais le faire avec plaisir et ce sera de beaux moments ».

Maxime St-Cyr possède déjà une grande discipline avant un match. Il aime se préparer adéquatement pour être dans sa bulle avant d’enfiler ses patins.

« J’aime ça arriver vraiment tôt avant un match, je me mets près de la bande et je mets du ruban autour de mes bâtons et ma palette, je visualise le match et je prépare toutes mes affaires à l’avance et vraiment être prêt afin de ne pas être pressé avant d’arriver sur la glace ».

Ça semble fonctionner comme en témoignent ses 20 points en 14 parties au sommet de la LNAH.