L’arrière a une aussi bonne discipline sur la glace que dans son travail pour la compagnie de toiture de son père.

«Ça fait des bonnes semaines! C’est un bon coup à donner et j’ai du plaisir à faire les deux en même temps, donc je n’y vois pas d’inconvénient!»

Il n’a pas non plus d’inconvénient à avoir son propre père comme patron, mais…

«Ces deux personnes totalement différentes! Quand on est au travail, c’est le patron et on parle un peu moins. On trouve quand même le moyen de parler de hockey, on a aussi un intérêt commun envers la chasse, donc on planifie notre chasse en clouant des clous. Ça reste que je suis choyé, il me laisse partir le vendredi pour que je puisse me concentrer au hockey et il est conscient des efforts que je fais sur la glace.»

Le solide défenseur est utilisé à toutes les sauces par ses entraîneurs. Il peut passer facilement 30 minutes par match sur la patinoire.

«Ça fait partie de ma routine que j’ai depuis que je joue dans la LHJMQ, à 17 ans. Que je joue 5 présences par match ou 50, je me prépare de la même façon, comme si c’était mon dernier match.»

Le #55 convient que les 3L peuvent en donner davantage aux amateurs.

«On est tous d’accord que les résultats ne sont pas là, présentement. Je ne suis pas inquiet avec le groupe de joueurs que nous avons dans cette chambre, ça va venir. Tout le monde, ici, est prêt à travailler et aller dans le même chemin, quand ça va aller bien de notre bord, je ne suis pas inquiet qu’on va pouvoir faire de bonnes choses.»