Karl Boucher est un homme occupé à l’année longue, lui, qui peut travailler 75 heures par semaine. En plus de son poste de directeur général avec les 3L, Boucher travaille de semaine dans une compagnie de transport et est propriétaire d’une agence de joueurs de hockey. Maintenant âgé de 44 ans, il lui arrive de remettre en question son rythme de vie effréné.

«Des fois tu demandes si c’est le temps de passer à autre chose. J’ai la passion du hockey depuis que je suis jeune et c’est encore le cas aujourd’hui. Des fois, c’est à ce moment-là qu’il faut que tu te dises, il est peut-être le temps que je passe à autre chose», a expliqué Karl Boucher.

Faisant souvent face aux critiques en tant que DG, Karl Boucher est en mesure de bien gérer la pression extérieure. Il parvient aussi à mettre les émotions de côté, afin de prendre les bonnes décisions.

«Si je veux me faire des amis, je vais aller en politique ou je vais aller travailler chez Jean Coutu. Je fais du hockey à cause que j’aime ça. Je suis quelqu’un avec une tête de cochon», a expliqué celui qui a été recruteur et assistant au DG avec de devenir directeur général dans la LNAH.

Avec son emploi du temps, quel est son secret pour concilier travail et famille?

«Ma mauvaise humeur du hockey, je ne la transporterais pas à la maison. Comme ma mauvaise humeur de ma job à temps plein, je ne la transporterais pas au hockey. Il faut apprendre à se mettre des barrières dans ces sphères-là de la vie», a ajouté Boucher.