Jean-Philip Chabot a participé à son premier demi-marathon en août 2017 après un défi qu’il s’est lancé avec l’une de ses tantes. En faisant cette course, il a amassé plus de 1000$ pour la recherche sur la maladie polykystique des reins, dont son père et son oncle ont été atteints. C’est à ce moment que sa passion pour la course est née.

«Quand je vais courir tout seul. Je fais le vide mentalement et je pense à mes affaires. L’entraînement de la course aide beaucoup pour le hockey. Ça rend l’utile à l’agréable», a mentionné Chabot.

«Cet été, tu as réussi quelque chose d’impressionnant, ton tout premier marathon?»

«Ça l’a mieux été que je l’avais imaginé. J’avais comme objectif de le faire en 4h15, 4h20. Lorsque j’ai commencé j’avais beaucoup plus d’énergie donc j’étais beaucoup plus rapide. Finalement, j’ai réussi à me rendre au bout avec un excellent temps avec un chrono de 4h03», a répondu le capitaine des 3L.

«Tu es souvent vu comme un guerrier sur la glace, le fait de réussir un marathon comme ça, tu as constaté ta force psychologique.»

«C’est certain que le style de hockey que je joue, ce n’est pas le style le plus facile à jouer non plus. Le marathon que j’ai couru, c’est un petit peu comme ça aussi. Je sais qu’au 5e kilomètre, je vais avoir un peu mal au genou gauche. Le but est donc d’essayer de persévérer à travers le mal», a-t-il expliqué.