À travers le rappel historique, on en apprend un peu plus sur les locataires du cimetière de la vieille église anglicane louperivoise. Le documentaire traite sur la forte présence d’anglophones estimé 30% au milieu du 19e siècle. Autour de 1840 des troupes anglaises avaient été affectées sur les territoires de Rivière-du-Loup, de Cabano et de Dégelis pour défendre en cas de conflit frontalier avec les États-Unis. À la suite d’une recherche sur les sépultures des histoires ont remonté à la surface. Deux d’entre elles serviront de prétexte pour aller dans le passé. La première est celle d’un soldat stationné au fort Ingall, mort dans les bras de son ami médecin. Il a été relocalisé comme premier occupant éternel du cimetière. La seconde traite d’une double noyade de jeunes âgés de 18 et 19 ans, les fils de Jarvis, l’un des premiers maires de la ville et du pasteur anglican Harding. On y apprend que la cohabitation était exemplaire entre les différentes nations. La première représentation avait lieu ce soir à 17h00. Il sera possible d’y assister vendredi, samedi et dimanche à 13h00 et 15h00 à l’Église anglicane située sur la rue du Domaine et c’est gratuit. Plusieurs pages d’histoire du passé restent à expliquer, il pourrait y avoir une suite…

«Son ami médecin avait laissé un livre, des écrits qui étaient à Édimbourg en Écosse qui a été vendus à New York et ensuite s’est rendu à Toronto. Ça a abouti dans un livre qui a été acheminé. On a 100 pages d’écriture sur Rivière-du-Loup qui traite du quotidien des gens qui avaient ici , des us et coutumes qu’il y avait à l’époque», explique le cinéaste-documentariste, Daniel Breton.