Bien que des prélancements, plus intimistes, aient eu lieu mardi et mercredi, c’est aujourd’hui que s’amorce officiellement cet incontournable rendez-vous estival et musical au Québec. Et pour la toute première fois, l’évènement se poursuivra jusqu’à dimanche inclusivement. Une belle nouveauté pour les adeptes de musique qui se déplacent, en grand nombre, pour assister aux différents spectacles, mais aussi pour animer le centre-ville. D’ailleurs, les 23 et 24 juillet, la rue Saint-Jean-Baptiste, surnommée pour l’occasion la Rue Festive, deviendra partiellement piétonne pour faire place à des artistes ambulants et des acrobates. C’est donc un retour aux sources pour l’organisation après 2 ans d’incertitude comme l’explique le directeur général et artistique, Clément Turgeon.

« Juste de dire retour à la normale, c’est marquant évidemment. Tu sais, il y a plein de spectacles; je pense que les gens ont vraiment hâte de revoir la scène flottante. Je pense que la scène flottante va être un incontournable. On a beaucoup plus d’artistes de cirque, hors de la rue, cette année; donc ça c’est un volet que je pense que les gens apprécient beaucoup. Le retour du parvis ici…L’an dernier, on devait fermer tôt; les capacités étaient limitées. Cette année, on peut ouvrir jusqu’aux petites heures ».

Et c’est une programmation pour le moins étoffée qui est offerte aux festivaliers puisqu’on propose, en moyenne, 30 shows par jour pour un total de 120 spectacles. Comme par le passé, plusieurs chanteurs et musiciens internationaux seront de l’évènement, mais aussi de grands noms de la scène québécoise tels que Lisa Leblanc, Les Louanges, Koriass, Mononc’ Serge, Clay and Friends et Hubert Lenoir qui remplaceront L’impératrice, vendredi soir, alors qu’un cas de Covid, au sein de la formation, a forcé le retrait du groupe. Bref, c’est un calendrier très diversifié; pour tous les goûts et pour toutes les bourses.

« 45% de la programmation est gratuite. Entre autres parce qu’on veut que ce soit le plus accessible possible à l’ensemble de la population et on veut aussi le côté un peu spontané; donc les gens n’ont pas besoin nécessairement d’avoir des billets pour tous les shows. On a 25 sites puis si on inclut les spectacles surprise, on tombe à 33 scènes au total donc c’est beaucoup de sites. Il n’y a pas beaucoup de festivals au Québec qui ont un déploiement aussi gros que ça » précise le fondateur de ce grand happening culturel.