Yvan Morin a été réveillé vers 5h du matin mercredi car la porte de l’enclos de ses bêtes était ouverte. Une mauvaise surprise l’attendait sur place.« Il y avait des traces de sang et des traînées dans le sol qui montraient qu’il y avait un animal qui avait été battu et sorti. Ça paraissait évident,» explique l’agriculteur.

Un veau d’environ 400 livres manque à son troupeau. L’éleveur a trouvé une douille et remarqué des traces de roues à proximité. «Au début surpris. Mais en même temps, tout se peut aujourd’hui avec le COVID et tout. On entendait parler des fois qu’il y en a qui se faisait voler des animaux, » raconte Yvan Morin. Il estime qu’on lui a volé l’animal pour la viande :«Ça peut pas faire d’autre chose. Je veux dire avec la petite flaque de sang qu’il y avait, l’animal est mort c’est sûr. Il a surement été dépecé.»

2 vols de veaux déjà le 21 mai dernier, à Saint-Modeste

Il y a 3 semaines, 2 génisses ont également été dérobées dans une ferme de Saint-Modeste. Un méfait qui a suscité de nombreuses réactions dans le milieu. Les 2 affaires sont-elles reliées ? «On ne peut pas en être certains, on n’a pas de boule magique, mais probablement, » affirme la propriétaire des 2 veaux.

Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit de lourdes pertes pour les agriculteurs. «Présentement il vaut peut-être bien environ 800 dollars, mais ça put valoir 1500 à 2000 dollars rendu à la fin de l’élevage. Ça va me privé de ça de revenu,» explique Yvan Morin. « C’est une perte financière intense. Chaque génisse qui arrive, c’est une génisse qui est désirée, qui va faire une vache laitière plus tard, qui va être rentable, qui faire du lait.  Donc Moi j’ai un trou dans ma régie présentement. Dans 2 ans il va me manquez des vaches c’est aussi simple que ça, » confirme Joanie Morais.

L’agricultrice appelle à la vigilance et espère que les policiers aient de nouveaux éléments d’enquête. « Si vous avez quelque chose et que vous suspectez quelque chose, s’il vous plait appelez la police pour que la police puisse faire un lien avec tout ce qui s’est passé et espérer mettre la main sur le coupable,» termine Joanie Morais.

La Sûreté du Québec affirme toutefois que les vols d’animaux de ferme sont extrêmement rares.