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2e et 3e journée de grève dans les CPE

Publié le 14 octobre 2021 à 08:33, modifié le 14 octobre 2021 à 08:33

Par: Catherine Pellerin

Plusieurs parents ont dû trouver un plan B. Les éducatrices des centres de la petite enfance syndiqués à la CSN et du Bas-Saint-Laurent et de Charlevoix sont en grève, aujourd’hui et demain. Il s’agit d’une 2e et 3e journée de grève.

Les travailleuses veulent accroître la pression sur le gouvernement, pour améliorer leurs conditions de travail.

Les 11 000 travailleuses et les travailleurs des CPE affiliés à la CSN se sont dotés d’un mandat de 10 jours de grève à la fin de l’été. Une première journée de grève a eu lieu le 24 septembre. Des manifestations se déroulent ce jeudi devant les différentes installations. Demain, les syndiquées se rendront à Québec pour participer à un grand rassemblement qui culminera devant l’hôtel du Parlement du Québec.

« Nous assistons à un véritable exode des travailleuses et travailleurs de CPE, qui quittent le réseau en grand nombre pour aller travailler dans d’autres domaines, déplore Nancy Legendre, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CSN). Malheureusement, malgré les belles paroles, le gouvernement ne semble pas reconnaître le sérieux de la situation puisque les offres déposées jusqu’à présent sont nettement insuffisantes pour aider à retenir les gens dans le réseau. »

« Nos membres du Bas-Saint-Laurent ont voté en faveur de la grève à 94 %. Elles sont au bout du rouleau et elles sont prêtes à se battre bec et ongles pour se faire respecter, explique Nancy Legendre. Pendant ce temps, la partie patronale se pointe à la table, non seulement avec des offres financières insuffisantes, mais avec des demandes de reculs inacceptables qui risquent de pousser encore plus de travailleuses vers la sortie. C’est ahurissant ! »

Les travailleuses revendiquent notamment une augmentation salariale équitable pour tous les titres d’emploi. Une technicienne en service de garde scolaire, par exemple, gagnait 29,05 $ l’heure au maximum de l’échelle salariale (avant la négociation du secteur public) contre 25,15 $ pour une éducatrice en CPE alors qu’elles ont la même formation collégiale.

Les membres demandent également des moyens pour donner de meilleurs services aux enfants, dont ceux à besoins particuliers, ainsi que le respect en tout temps des ratios pour la sécurité des tout-petits. Elles veulent aussi du temps pour la préparation du dossier de l’enfant et pour la gestion de la cuisine.