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La mairesse de Rivière-du-Loup adresse ses demandes aux candidats

Publié le 11 septembre 2018 à 14:00, modifié le 11 septembre 2018 à 14:00

Par: CIMTCHAU

La mairesse de Rivière-du-Loup a dressé sa liste d’épiceries concernant ses demandes en vue du suffrage qui se tiendra le 1er octobre prochain.

Sylvie Vignet n’a pas tardé à critiquer le délai d’octroi des certificats d’autorisations émis par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) qui peut parfois s’allonger à plusieurs mois.

«Je pense que le gouvernement doit se pencher là-dessus pour faciliter la vie des municipalités qui doivent attendre un certificat d’autorisation, ça n’a aucun sens le temps que ça prend», a-t-elle rétorquée.

Elle n’est toutefois pas la seule dans cette situation, alors que les élus municipaux autant de Kamouraska que de Ste-Anne-de-la-Pocatière attendent toujours leur certificat pour des projets d’infrastructures qui tardent de plusieurs mois déjà.

Outre l’environnement, la mairesse de Rivière-du-Loup a également fait part de ses mécontentements concernant les programmes de subventions mis en place pour les municipalités. Le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) octroie des sommes aux municipalités pour les projets d’asphaltage.

Selon elle, les subventions ne tiennent pas compte des investissements supplémentaires pour les municipalités qui doivent composer avec une dénivellation plus imposante. Elle a fait référence à la côte Saint-Pierre qui coûte plus cher que les réfections d’une rue érigée sur le plat.

« Parce que nous faire une rue, exemple, la côte Saint-Pierre, ça nous coûte beaucoup plus cher qu’une municipalité qui est sur le plat, puis qui a aucune côte, il n’a pas besoin de faire un bassin de rétention. Fait que nous les subventions ne tiennent pas compte de ça. Nos citoyens sont défavorisés», a-t-elle expliquée en entrevue avec CIMT Nouvelles.