Pas moins de 37 projets ont pu bénéficier d’une aide de Québec, pour des montants allant jusqu’à 165 000$ par projet. L’Association touristique régionale les a sélectionnés avec une intention claire : attirer des touristes à l’année.

« On a mis beaucoup d’emphase sur tout ce qui était les attraits, les activités. Parce que le risque, c’est un peu de s’asseoir sur le nom Charlevoix, puis de ne pas se réinventer. Puis aussi on veut favoriser un virage qui est quatre saisons », indique le directeur général de Tourisme Charlevoix, Mitchell Dion.

Parmi les projets, on trouve l’acquisition d’un train usagé par Réseau Charlevoix, celle d’un hélicoptère par Héli-Charlevoix, un nouveau tableau de projection à Cité Mémoire ou encore la réfection de l’église de Saint-Joseph-de-la-Rive pour sa transformation en salle de spectacle.

« Je pense qu’on va faire partie de l’écosystème puis d’une attractivité, peut-être garder les gens une journée de plus. On parlait avec les gens du musée, de dire : les gens qui passent durant la journée, il y a un spectacle ce soir si ça vous intéresse », illustre Alain-Jacques Simard, président du c.a. des Gestionnaires d’en bas, l’organisme gestionnaire de l’église désacralisée.

L’annonce se tenait justement au Musée maritime de Charlevoix, l’un des organismes soutenus. La députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Kariane Bourassa, a tenu à réitérer l’importance d’investir dans le secteur touristique.

« Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Près d’un million de visiteurs dans Charlevoix, ça a des retombées économiques vraiment importantes. Les gens vivent de ça, c’est des entreprises, mais c’est nos familles qui occupent le territoire », souligne la députée.

Tourisme Charlevoix veut faire de la région une destination durable. Les initiatives environnementales, comme la certification Biosphère ou l’accompagnement d’événements écoresponsables, ont aussi eu leur part.

« On veut travailler tout le monde ensemble, avec les entreprises du territoire, pour diminuer l’impact de l’industrie touristique sur notre environnement, puis faire en sorte que le poids ne revienne pas juste sur le dos des entreprises », affirme Julie Campeau, directrice de la Corporation de la Réserve de la Biosphère de Charlevoix.

Les acteurs touristiques de la région peuvent regarder l’avenir avec optimisme.  Le gouvernement du Québec et Tourisme Charlevoix ont confirmé le renouvellement de leur entente jusqu’en 2027 pour de nouveaux investissements.