En 25 mois, cette intersection a été le théâtre de 24 accidents. «La vitesse est excessive dans la Power Road. Ça va de 70 à 80 kilomètres heure», partage Guy Beaulieu, un résident du secteur.

La Force policière d’Edmundston y répertorie huit incidents en 2016 et neuf en 2017. Si la tendance se maintient ce nombre pourrait grimper en 2018 avec sept accidents jusqu’à présent.

«Cette année l’hiver on a beaucoup plus de neige que d’habitude. C’est certain que quand tu arrives à l’intersection les bancs de neige sont beaucoup plus gros. Cela coupe la visibilité pour les conducteurs», partage l’inspecteur Alain Lang.

Les habitudes de conduite des automobilistes seraient aussi en cause. Le quart des évènements sont survenus en dehors de la période hivernale. «C’est certain que la vitesse est un facteur ou faire un arrêt complet au panneau d’arrêt», assure le membre de la force policière.

Modifier la signalisation?

À 50 m de l’intersection problématique, au coin de la rue Morin, une rue résidentielle, il y a des panneaux dans les quatre directions. C’est à se demander pourquoi ce n’est pas le cas au coin du Chemin du Pouvoir et de la rue Carrier.

«On sait que les stop ce n’est pas des modérateurs de vitesse. Ce qu’on recherche c’est qu’il y ait un volume équivalent dans un sens et l’autre», explique le directeur des travaux publics, Paul Dionne.

La situation de cette intersection devra être réévaluée porchainement. «Ils ont fait cette rue là ça fait à peu près 12 ans et depuis, le trafic a triplé, même quadruplé», affirme Guy Beaulieu.

«Définitivement, lorsque la température va le permettre, on va faire une étude de circulation pour vraiment voir si le quatre stop ne serait pas l’outil le plus approprié», confirme M. Dionne.

En attendant les automobilistes doivent faire preuve de vigilance.