Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Alerte info

Des écoles de danse de la région prennent part à une compétition de danse en fin de semaine à La Malbaie.

Nouvelles

15 mois de prison pour des crimes sexuels sur une mineure

Publié le 28 février 2020 à 13:59, modifié le 28 février 2020 à 14:00

Par: CIMTCHAU

Un agriculteur des Basques a écopé vendredi d’une peine d’emprisonnement de 15 mois pour des crimes sexuels sur une mineure.

Les actes reprochés ont débuté à l’automne 2015 alors que la victime âgée de 12 ans se retrouve dans une famille d’accueil chez les parents du jeune homme. L’accusé, maintenant âgé de 26 ans, est alors étudiant à La Pocatière et revient la fin de semaine au domicile familial. C’est à ce moment que les attouchements sexuels débutent sur l’adolescente, alors que lui a 21 ans. La situation va s’aggraver jusqu’aux relations complètes, que l’agriculteur va filmer à quelques reprises. La victime a alors 14 ans. L’histoire va durer jusqu’en décembre 2017.

Crime grave

Bien que l’adolescente se disait consentante à l’époque, le fait qu’elle était âgée de moins de seize ans est criminel. L’accusé était de plus en situation de confiance, car la victime le considérant comme un grand frère.  La jeune femme de 17 ans dit avoir subi des impacts importants comme un sentiment de culpabilité de l’automutilation et des troubles alimentaires.

Remords sincères de l’accusé

Dans le prononcé de la peine, Richard Côté a souligné que le jeune homme semblait avoir des remords sincères. Ce dernier s’est d’ailleurs excusé à l’adolescente et a entrepris plusieurs démarches pour montrer sa bonne volonté. Le juge a ajouté que l’agriculteur semblait provenir d’une famille stable et que son risque de récidive est faible.

Il a été trouvé coupable d’avoir incité une mineure à des contacts sexuels et d’attouchements sexuels.  Ces accusations ont mené à une peine d’emprisonnement pour les 15 prochains mois. Il sera aussi inscrit au registre des délinquants sexuels à vie.

Une ordonnance de non-publication a été émise dans ce dossier, empêchant de nommer l’accusé afin de protéger la victime.