Le défi d’Yvan L’Heureux a débuté mercredi à 13 heures. Mais comment lui est venu cette idée? Il le fait en support à l’ambassadeur provincial du Défi Everest, Frédéric Dion, qui effectue le même exercice simultanément. Nous sommes allés le voir, 3 heures après qu’il ait embarqué sur son tapis roulant.

«Moi ma stratégie, c’est d’y aller un peu plus vite au début et aller dormir une heure ou deux cette nuit, puis finir le 24 heures par après. Pour l’instant ça va bien, c’est sûr que ça tire de partout, mais c’est normal», a raconté Yvan L’Heureux.

Selon ses premières estimations, le Louperivois brûlera environ 650 calories par heure, de là l’importance de bien s’alimenter et s’hydrater, mais ce n’est pas le pire.

«La difficulté est mentale. Tu ne vas nulle part. Je vais avoir fait des dizaines de kilomètres sans aller nulle part. Il faut vraiment appliquer une force mentale pour continuer à avancer», commente-t-il. Il passe son temps à parler avec ses amis et écouter des podcasts durant le défi.

«Je suis allé dormir cette nuit 2 heures et demie, parce que je commençais à cogner des clous m’étant levés à 4 heures et demie la veille. À 5 heures ce matin, j’explosais d’énergie. Les bobos ne se sont pas aggravés», a souligné le principal intéressé à quelques minutes de la fin de son défi.

À quelques minutes de la fin, il se disait très satisfait de sa performance. Il dit avoir parcouru entre 160 et 180 kilomètres en une journée.

«Je suis très satisfait, mais c’est l’heure du repos. C’est plaisant une fois un 24 heures comme ça, mais je ne le ferais pas deux fois», a conclu Yvan L’Heureux tout juste après avoir terminé son 24 heures.