113 nouvelles en places en garderie au Bas-Saint-Laurent : est-ce suffisant ?
Publié le 7 février 2022 à 17:14, modifié le 7 février 2022 à 17:14
De nouvelles places en garderie sont octroyées dans nos régions. Le ministère de la Famille en ajoute 113 au Bas-Saint-Laurent. Une annonce qui survient alors que le manque criant de places continue d’être problématique pour bien des parents.
Au KRTB, six projets sont retenus.
« Chaque fois qu’il y a l’annonce de créations de plus de places, nous on ne peut qu’être satisfait d’une certaine façon que le processus s’accélère » débute Myriam Lapointe-Gagnon, fondatrice du mouvement Ma place au travail, qui milite pour la création de places en garderie.
Selon elle, cet octroie est toutefois insuffisant .Le ministère de la Famille sous-estimerait largement les besoins. Depuis la pandémie, les mouvements de population entre régions sont en constante évolution.
« Ça va prendre des mesures plus rapides de l’évolution de la situation pour vraiment bien cerner les besoins et ça demande du financement pour avoir ces études-là sur le terrain », croit madame Lapointe-Gagnon.
Les tout-petits qui auront accès aux places annoncées pourront fréquenter un CPE d’ici deux ans. Ma place au travail demande à Québec d’offrir une aide d’urgence aux parents qui sont dans le besoin en ce moment.
« Il y a beaucoup de mères qui sont sans solde et des parents qui ont des difficultés financières. On est ouvert à discuter avec le ministre pour une aide temporaire en attendant que les places soient créées », ajoute-t-elle.
Des municipalités heureuses
Suffisant ou pas, toute forme de développement est accueillie avec joie à Cacouna, où un CPE de 21 places sera construit à même l’édifice municipal.
« Nos jeunes familles, c’est ce qu’ils demandent en premier s’il y a un CPE, s’il y a des installations pour les familles », explique Suzanne Réhaume, la mairesse de Cacouna.
Même son de cloche à Saint-Hubert où 21 places seront offertes dans une nouvelle construction sur un terrain offert par la municipalité.
« On remarque aussi que nos jeunes adultes de Saint-Hubert investissent de plus en plus à Saint-Hubert. Ils s’installent, s’achètent des maisons, rénovent des maisons et veulent demeurer chez eux alors c’est bon signe », estime la mairesse Josée Ouellet.
Les élus se disent prêts à déposer d’autres projets, si des besoins se font sentir.
Dans Charlevoix, 80 nouvelles places sont créées, soit à Baie-Saint-Paul et Clermont.