Au Nouveau-Brunswick les motoneigistes sont au rendez-vous mais…
Publié le 7 février 2022 à 16:08, modifié le 7 février 2022 à 16:08
Par: CIMTCHAU
Les restrictions sanitaires assouplies aux Nouveau-Brunswick permettent à l’industrie touristique de reprendre.
Les retombées liées à la motoneige sont très importantes pour le Nord-Ouest. La saison sera-t-elle sauvée? Pour le secteur hôtelier, l’allègement des restrictions tombe à point. Les motoneigistes sont au rendez-vous. « Depuis le déconfinement on a eu une croissance assez incroyable au niveau des réservations. Je peux vous dire que le reste du mois, les fins de semaine on est quasiment complet.» , explique Antoine Labrie, Directeur Général du Quality Inn Grey Rock d’Edmundston.
Il faut dire que le Quality Inn est bien équipé pour recevoir les adeptes de ce sport hivernal. «On a 15 garages en arrière qu’on loue à la journée. Puis on peut vous dire déjà qu’ils sont tous loués les fins de semaine. Ils apprécient les garages chauffés puisqu’il y en a pas vraiment d’autres dans le coin et ils sont chauffés à une température qui permet que ta machine est pas gelé le matin, il n’y a pas de neige dessus. »
La clientèle vient de loin pour profiter des sentiers du Nord-Ouest. «Beaucoup viennent de l’est. Vu qu’au Québec il faut qu’ils prennent une nouvelle passe pour le Nouveau-Brunswick, il y en a beaucoup qui viennent de l’est. Donc Nouvelle-Écosse. Mais on a des clients du Moose Valley donc ils font une tournée. Ils viennent ici après. Des clients anglophones. On a du monde local aussi un peu. C’est très varié quand même.» , mentionne M. Labrie
Pour Johanne Bérubé Gagné de l’office du tourisme d’Edmundston-Madawaska, les conditions météorologiques ne sont pas favorables jusqu’ici, pour que la région se démarque réellement. «Ce n’est pas les années qu’on a connues. Il faut comprendre aussi qu’au Nouveau-Brunswick présentement il y a autant de neige dans le sud de la province que dans le nord. Les gens du sud vont demeurer un peu plus dans le sud. On espère qu’en février les conditions plus clémentes aussi. Parce qu’à -40 avec les refuges fermés en janvier c’était un petit peu difficile.»
Tous espèrent que le reste de la saison sera excellent, pour rattraper le retard provoqué par les restrictions sanitaires.