Près d’une cinquantaine de véhicules ont salué leurs partisans sur l’heure du dîner à Tadoussac. Un seul camionneur a été observé.

Derrière le convoi, le syndicaliste Bernard « Rambo » Gauthier a promis une mobilisation pacifique à Québec. L’objectif : mettre fin aux mesures comme le passeport vaccinal.

« On n’a rien contre personne, on est juste ici parce qu’on est tanné, on n’est pas les seuls, on est tanné d’avoir des mesures, on en veut plus, on veut être libre dans un pays libre », signale une supportrice du convoi rencontré à Tadoussac.

À Ottawa depuis vendredi, le camionneur de Charlevoix, Donald Tremblay, aimerait que tous soient regroupés au même endroit.

«  On va commencer par faire bouger Ottawa pour commencer. On va aller jusqu’au bout. Ça n’aura pas le choix à un moment donné de réagir. On ne lâchera pas le morceau. », indique-t-il mentionnant vouloir rester tant et aussi longtemps qu’il n’y aura pas changement.

Le citoyen dit poser cette action pour l’avenir des prochaines générations.

« Les enfants, on s’entend que ça un bon système immunitaire très fort. Ils n’ont pas besoin d’une guenille (masque) dans la face.  Je vais vous le dire sans gêne, c’est une guenille dans la face pour respirer puis pour faire du sport là », tranche M. Tremblay.

Or, ces manifestations ne font pas l’unanimité de l’industrie. L’Alliance canadienne du camionnage s’est dissociée du mouvement.

« Ça dépend toujours c’est quoi les revendications qu’ils demandent, mais c’est sûr que si c’est pour le vaccin, tout le monde doit être vacciné », dit un camionneur rencontré.

« Moi je suis vacciné trois fois, c’est pour ma mère que je fais ça », croit un autre.

D’autres les supportent.

« Si c’est fait dans l’ordre, c’est correct. », signale un routier.

« Je n’ai pas les moyens, mais au lieu d’aller manifester, je déciderais qu’aucun camion décolle lundi matin », suggère le transporteur.

Notons que d’autres convois partiront ce samedi dont à Baie-Saint-Paul et en Gaspésie. Ce dernier passera par le Bas-Saint-Laurent pour se rendre à Québec.

Le premier ministre François Legault a affirmé aujourd’hui qu’il ne tolérera aucun grabuge. Les manifestants, eux, comptent se faire entendre.