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#ONVEUTJOUER : Le monde du hockey en a ras-le-bol | Les équipes de la région se joignent au mouvement

Publié le 3 février 2022 à 16:39, modifié le 3 février 2022 à 16:39

Par: CIMTCHAU

Le monde du hockey en a ras-le-bol et les joueurs ont hâte de retrouver le sentiment d’une vraie rencontre sur la patinoire. Un mouvement a été lancé hier sur les réseaux sociaux par les Patriotes de l’Université de Trois-Rivières. Plusieurs associations de hockey de la province, se sont jointes au mouvement : ON VEUT JOUER. C’est le cas des Albatros du Collège Notre-Dame du M18AAA, qui ne peuvent pas encore reprendre la compétition contrairement aux équipes de la LHJMQ. Les 3L de Rivière-du-Loup et la Ligue nord-américaine emboîtent également le pas pour se faire entendre.

Le monde du hockey est tanné de cette situation. Les questions sans réponses, les zones grises et les incompréhensions, c’est ce que vivent les différentes associations de hockey. C’est pour cette raison que le mouvement ON VEUT JOUER a été lancé.

«Ils ont hâte de jouer les jeunes, essaient de leur expliquer pourquoi ça joue partout ailleurs et que nous on ne joue pas. On a pas de réponse pour eux, c’est ça qui est difficile en ce moment, c’est de ne pas avoir de date, savoir ou ce qu’on va être fin février, on est la seule province au Canada qui ne peut pas joué, à 1 heure de route, on pourrait aller jouer.», a noté l’entraîneur-chef des Albatros M18AAA, Mike Maclure.

L’initiative vient des Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières, mais rapidement, en l’espace de quelques heures, toute la planète hockey s’est jointe à cette cause.

«La réalité c’est de redonner le hockey et les sports à tout le monde, je pense que c’était normal de se joindre à ce mouvement-là, oui, c’est vraiment les Patriotes qui ont lancé ça, mais ça peut rejoindre toutes les sphères de la vie au niveau sportif.», a noté l’entraîneur adjoint et directeur général par intérim des 3L, Fabien Dubé.

«C’est notre manière de pression qu’on peut faire si on veut, mais on espère que ça puisse faire changer de quoi.», a rajouté le coach des Albatros.

Parmi les questionnements, plusieurs se demandent pourquoi la LHJMQ peut jouer des matchs alors que les autres ligues n’ont pas l’autorisation.

«Si la LHJMQ c’est un spectacle, le Midget AAA c’est un spectacle aussi, le match Atome B c’est un spectacle, on espère pouvoir avoir de la cohérence par rapport à ça.», a-t-il dit.

«C’est difficile de vivre dans l’incertitude, et ça fait 23 mois qu’on est dans l’incertitude, on a joué 17 matchs en deux ans donc les joueurs des 3L ont hâte de jouer tout comme les jeunes ont hâte de jouer.», a mentionné Fabien Dubé des 3L de Rivière-du-Loup.

Parlez-en à Philippe Labrie, capitaine des Albatros, un jeune homme de 17 ans. Les trois dernières années, c’est-à-dire l’entièreté de son parcours Midget AAA, ont été affectées par la pandémie.

«J’essaie d’être un gars qui est positif, de voir le bon côté de la médaille, ça commence à être redondant et c’est dur, c’est triste, ça me fait quasiment de la peine. L’an dernier on n’a pas joué du tout à 16 ans. Cette année on a eu le goût de la saison, en plus on a commencé à jouer et il nous coupe ça, il nous coupe l’herbe sous le pied donc on espère.», a dit le vétéran défenseur des Albatros M18AAA.

On se croise les doigts pour que la situation change au plus vite. «On espère vraiment pouvoir recommencer à offrir des matchs de hockey aux partisans de la Ligue nord-américaine.», a dit le dirigeant des 3L. «Les calendriers sont prêts, les réservations d’hôtels sont faites donc on est prêt là.», a pour sa part souligné Maclure.

«On a juste hâte de recommencer à jouer au hockey et démontrer ce qu’on est capable de faire.», a aussi rajouté le capitaine des Albatros.

Le message est clair : ON VEUT JOUER. C’est ce que réclame des milliers de hockeyeurs, parents et entraîneurs.