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Football : Jérémie Sénéchal-Castonguay est forcé de tourner la page sur sa carrière

Publié le 2 février 2022 à 18:32, modifié le 2 février 2022 à 18:32

Par: CIMTCHAU

Le footballeur Jérémie Sénéchal-Castonguay est forcé d’accrocher son casque après avoir subi une grave commotion cérébrale, la saison dernière. Celui qui évoluait avec le Vert et Or de l’université de Sherbrooke a été victime d’une deuxième blessure du genre en carrière.

Il aurait aimé une conclusion différente, mais une deuxième commotion  le force à prendre cette décision : «J’ai eu beaucoup, beaucoup de symptômes intenses de commotion et je voyais ça comme une bombe qui s’en venait et je savais que ça ne changerait pas. Si ça avait été juste de moi et pas de la commotion, j’aurai continué encore jusqu’à la fin de mon parcours universitaire, minimum.», a noté celui un peu amer d’accrocher ses crampons aussi rapidement.

L’ex-joueur du Vert et Or de l’université de Sherbrooke aura tout de même réussi à atteindre le plus haut niveau au Québec. Il quitte donc, la tête haute.

«Oui, parce qu’au début quand je suis rentré au cégep je n’étais même pas sûr de vouloir jouer, car je ne me sentais pas assez bon. Finalement, j’ai joué à l’université, j’ai joué contre McGill, Concordia et Laval, donc ce que j’ai fait, on ne me l’enlèvera pas.», a souligné le joueur de ligne défensive.

Le natif de L’Islet a aussi vécu des moments mémorables sur le terrain : «J’ai fait partie d’une équipe au cégep qui était en pleine progression, pis à l’université aussi, on a réussi à battre Laval, c’est la première fois de l’histoire du programme qu’il battait Laval, ça aussi je ne l’oublierais pas.», a dit Sénchal-Castonguay

Ce sport aura changé la vie de l’ancien membre des Gaulois de La Pocatière. Sans le football, il ne sait pas ce qu’il ferait.

«Premièrement, je ne sais pas si je serai ici. Je savais que j’avais le potentiel universitaire, mais je ne sais pas si j’aurai fait un D.E.P. et un travail plus manuel, si je peux dire. En ce moment, je suis dans un programme que je vais terminer, je fais des stages et j’aime ce que je fais, ça, c’est en grande partie grâce au football.», a souligné celui qui en doit beaucoup au programme des Gaulois de La Pocatière.

Le sport est une école de la vie. Jérémie Sénéchal-Castonguay en est le parfait exemple.