Le physiothérapeute Bastien Garon goûtera à l’expérience Olympique en Chine
Publié le 1 février 2022 à 18:39, modifié le 1 février 2022 à 18:39
Par: CIMTCHAU
C’est un grand moment pour Bastien Garon, originaire de Dégelis, qui accompagnera l’équipe canadienne de ski acrobatique comme physiothérapeute, et il a hâte de goûter à sa première expérience Olympique à Pékin.
Ce n’est pas comme athlète, mais comme physiothérapeute que Bastien Garon participe à ses premiers Jeux olympiques. Malgré tout, l’expérience sera tout aussi mémorable.
«C’est le plus gros exploit physiothérapeutique possible, pour un physio du sport, moi j’en suis à une première expérience et cinq des six athlètes en sont à une première expérience donc ils veulent qu’on en profite, qu’on s’imbibe des Jeux, qu’on fait le tour de la tour canadienne, on va voir deux ou trois compétitions avant de se concentrer sur notre travail.», a noté celui qui a hâte de vivre ces grands moments.
Cette aventure a débuté il y a six ans, quand le physio de Dégelis a aidé un jeune skieur à monter sur le podium.
«Il y a un skieur qui pensait avoir fait une commotion, je lui assure que non, je traite son cou et je lui enlève ses symptômes, le lendemain il est champion canadien junior donc ça laissé ma carte de visite à ce moment-là, donc ils ont créé un poste avec l’équipe de ski acrobatique de bosse du Québec.», a expliqué Bastien Garon.
Son mandat est de veiller aux bons soins des membres canadiens de ski acrobatique. Gagner une médaille olympique, c’est un travail d’équipe.
«Souvent les gens, ils niaisent un peu, avec moi en disant que je suis le troisième, quatrième et cinquième membre de l’équipe. Je fais de la physio, donc évidemment prévention de blessure, tapping pour ceux qui en ont besoin et traitement après les entraînements, comme on n’apporte pas de préparateur physique je fais aussi ce rôle-là donc je les accompagne au gym et dans leur échauffement.», a dit celui qui s’occupera des athlètes Olympiques.
Le protocole sanitaire et le contexte politique sont particuliers en Chine. Mais, sur place, ce serait moins pire qu’anticipé.
«Ça va être rigoureux, mais pas militaire, évidemment il y a un test à faire à l’entrée, à la cafétéria, il va y avoir des plasmas entre chaque personne, est-ce que ça nous fait plaisir que ce soit dans un régime aussi totalitaire, la réponse est non, par contre est-ce que sur place on est des acteurs de changements, la réponse est aussi non.», a-t-il souligné.
Le natif de Dégelis va tout de même prendre du temps pour lui et savourer cette expérience unique.
«Prendre le temps d’échanger un morceau de vêtement, Canada suisse, pour se faire un bon souvenir, c’est sûr et certain que c’est sur ma liste. J’ai eu la chance de travailler un peu avec les bosseurs de l’équipe canadienne, donc c’est sûr que je veux être sur place pour les encourager et célébrer les médailles qu’on va ramener, ça on va le faire c’est sûr.», a raconté celui qui profitera de cette expérience.
Le rêve olympique, ce n’est pas uniquement pour les athlètes. Bastien Garon peut en témoigner.