Après un accident, un homme de Saint-Quentin réclame des clôtures à orignaux sur la route 17
Publié le 1 février 2022 à 17:12, modifié le 1 février 2022 à 17:25
Par: CIMTCHAU
Un homme de Saint-Quentin a frappé un orignal sur la route 17 la semaine dernière entre Kedgwick et Campbellton. Il est furieux et demande au gouvernement du Nouveau-Brunswick d’installer des clôtures anticervidés dans le secteur. Élus et citoyens aimeraient aussi que le gouvernement se penche sur cette problématique.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, Mathieu Durepos a eu la frousse de sa vie
« Je revenais de Campbellton au Nouveau-Brunswick, aux alentours de minuit et demi. Il y a un original qui est sorti au beau milieu de nulle part. Il m’a frappé complètement dans ma voiture », raconte Mathieu Durepos.
Quelques jours seulement après son accident, le résident de Saint-Quentin a créé une pétition en ligne.
« Ça prendrait des clôtures à orignaux de Campbellton à Kedgwick, et ce, jusqu’à Saint-Léonard. Pas à cause des compagnies forestières, c’est la sécurité du public », assure monsieur Durepos.
Ce n’est pas la première fois que ce dossier revient dans l’actualité. Une pétition signée par des milliers de personnes en 2021 n’avait pas été suffisante pour convaincre le gouvernement du Nouveau-Brunswick d’ajouter des clôtures anticervidés sur les routes 11 et 17. Le premier ministre Blaine Higgs invitait plutôt la population à éviter de voyager la nuit et de redoubler de prudence au printemps et à l’automne.
« Sachant que nos services s’en vont toujours à l’extérieur et puis il faut se déplacer pour aller chercher nos services. On inviterait les fonctionnaires et le premier ministre à venir s’asseoir avec nous autres. Je pense qu’on serait dû pour une bonne rencontre », explique le maire de la Communauté rurale de Kedgwick, Éric Gagnon.
Le temps presse selon lui.
« Je parlais avec un entrepreneur la semaine passée. Ici, seulement à deux kilomètres de la communauté, il est passé à deux cheveux [de frapper un orignal]. Dans quelque temps, ça sera une famille au complet qui va y passer », craint monsieur Gagnon.
La situation est bien connue chez les citoyens de Kedgwick.
« Ils jouent avec notre vie, les orignaux sortent en face des voitures. Le monde meurt », dénonce un citoyen.
« Oui ça serait bon pour notre sécurité [des clôtures anticervidés] », ajoute un homme.
« Si l’original ne peut pas passer, il va avoir moins d’accidents avec des orignaux », estime une résidente de Kedgwick.
Avec sa pétition, Mathieu Durepos souhaite faire changer les choses, reste à voir si cette nouvelle tentative sera la bonne.