Les responsables de la friperie ont eu une bien mauvaise surprise mercredi après-midi. Plusieurs présentoirs de vêtements étaient pratiquement vides.

« Quand tu arrives et que tu as rempli tes présentoirs pour l’ouverture aujourd’hui et que c’est tout dévalisé… J’aime moins ça parce que tu es obligé de tout recommencer encore », exprime Rollande Ouellet, la responsable de la friperie.

Le ou les voleurs se seraient introduits à l’intérieur des locaux entre mardi et mercredi. Un geste que ne comprennent pas les bénévoles, qui vendent les morceaux à 25 sous, deux, trois dollars, pour les gens dans le besoin.

« S’ils étaient vraiment dans la misère, ils auraient pu me le dire et je leur aurais donné », ajoute madame Ouellet.

Quelqu’un avait la clé ?

Aucune trace d’effraction n’a été remarquée. La friperie se situe dans le bâtiment de la municipalité. Plusieurs personnes peuvent donc entrer dans le local, puisqu’ils ont les clés en leur possession.

« On a barré les portes comme il faut et on a vérifié deux fois avant de sortir et quand on est arrivé hier matin, on a débarré et c’était dévalisé », dit Gaétane Pelletier, une bénévole.

Même si les responsables de la friperie ne souhaitent pas faire appel aux autorités policières, la municipalité validera qui a accès aux clés du bâtiment. Elle espère ainsi faire la lumière sur cette affaire. 9

« On est en train de faire un ménage pour savoir qui a les clés exactement et pourquoi ils les ont », confirme la mairesse de Saint-Hubert, Josée Ouellet.

Interpellés par la situation, les citoyens sont plusieurs à vouloir regarnir les tablettes.

« Je sais qu’il y a beaucoup de monde qui va m’aider là-dedans. Il y en a beaucoup qui ont appelés pour voir si je voulais avoir du linge », confirme Rollande Ouellet.

La municipalité déplore le geste et s’explique mal comment ça a pu se produire, alors qu’il y a des ressources d’aide.

« La friperie et la corde à linge de la municipalité, elle est là pour servir ces personnes-là. Je ne pense pas qu’ils abusent en demandant 50 sous ou 25 sous pour des morceaux de linge », croit Josée Ouellet.

Les responsables comptent sur la générosité de la population. Ils espèrent aussi découvrir qui a commis le vol. Des caméras de surveillance pourraient être installées prochainement.