25e anniversaire de la politique familiale : Les CPE souhaitent stabiliser les réseaux
Publié le 24 janvier 2022 à 17:00, modifié le 25 janvier 2022 à 08:40
Par: CIMTCHAU
Le 23 Janvier 1997 le parti Québécois instaure la politique familiale au Québec. Les CPE de la Gaspésie saluent à ce jour l’initiative de Pauline Marois qui a permis de concilier travail-famille.
« Je pense que c’est la plus grande révolution qui s’est fait ici pour oui avoir accès à une place en garderie pour tous les enfants du Québec, également de donner une meilleure place aux femmes sur le marché du travail », débute Méganne Perry-Mélançon, députée PQ de Gaspé.
Il y a vingt-cinq ans, Pauline Marois innovait sur deux niveaux: la création des CPE et le régime de congé parental. Ces idées novatrices ont permis une avancée majeure pour les familles.
« De permettre un développement social économique, qu’il n’y a pas de freins et aussi de permettre aux enfants vulnérables d’avoir un service de développer le plus de facteurs de protection possible », ajoute Gilles Chapados, Directeur, CPE au voyage de mon enfance.
Les bienfaits sont nombreux et ont permis le développement de la petite enfance.
« Il y a plusieurs études et enquêtes qui ont démontré que la fréquentation d’un CPE pouvait dans le fond avoir un effet bénéfique sur le développement d’un enfant particulièrement les enfants qui vive soit dans des contextes familiaux plus précaire ou vulnérable ou qui ont des enjeux de développement », précise Geneviève Bélisle, Directrice générale de l’Association québécoise des centres de la petite enfance.
En plus d’une valorisation de la profession.
« Tranquillement on a commencé à considérer nos éducatrices plus comme des gardiennes, mais des éducatrices à l’enfance », dit Gilles Chapados.
La qualité du service offert pour la petite enfance est indéniable, mais sa popularité cause aussi sa faiblesse.
« On ne peut pas passer sous silence le nombre de places qui sont demandées encore chaque année, des parents en détresse parce qu’ils ne trouvent pas de place en CPE ou même dans les milieux familiaux », selon Méganne Perry-Mélançon.
Selon les statistiques, il faudra trouver dix-huit mille éducateurs pour les prochaines années.
« À Gaspé précisément on parle que ça va nous prendre d’ici deux ans environ vingt-cinq éducateurs à l’enfance formée pour combler le besoin avec l’ouverture de nos cent onze places qu’on va avoir dans les prochains mois », lance Gilles Chapados.
« Ce qu’on demande c’est qu’il y a la création de cent cinquante mille nouvelles places en CPE et que ça se fasse en cohabitation déjà avec nos milieux familiaux », termine Méganne Perry-Mélançon.
Avec le solde migratoire positif en Gaspésie depuis quelques années, les défis sont nombreux notamment pour le recrutement des éducatrices, le personnel en générale et le nombre de places disponibles.