L’organisme faisait partie d’un regroupement avec d’autres OBNL, mais le courtier a changé les critères, refusant dorénavant d’assurer les glissades.

Des discussions sont en cours avec d’autres assureurs et si l’un d’eux accepte de signer un contrat, il devrait en coûter entre 10 000$ et 25 000$ par année. Une somme impossible à assumer pour le petit centre de plein air.

Difficile de concevoir que le site devra payer une prime  comparable à de grandes stations de ski, alors que la dénivellation est de 39 mètres et que les installations sont ouvertes seulement une quinzaine d’heures par semaine.

La Ville de Témiscouata-sur-le-Lac et des gens d’affaires attendent de connaître le montant exact, mais ont déjà commencé à se mobiliser pour trouver des fonds.

Tous espèrent qu’il sera possible d’opérer les installations du Mont Pit dès cet hiver.

« On espère vraiment qu’on va trouver une compagnie d’assurance. Ce que je peux dire à la population, c’est qu’à l’instant qu’on va avoir une couverture ou une garantie de couverture en assurance responsabilité, le centre va être ouvert. Les employés sont prêts, tout est prêt, sauf qu’il faut attendre une réponse des assureurs », explique Jocelyn Morin, le président du conseil d’administration.

« Tout est fermé, on n’a pratiquement pas d’activité possible, à part à l’extérieur, donc pour notre population, pour nos gens évidemment, on va essayer de trouver des solutions pour rouvrir le centre de ski le plus rapidement possible », ajoute le maire Denis Blais.

L’Association des stations de ski du Québec se dit également préoccupée par la situation.

« L’Association des stations de ski du Québec a mis en contact le courtier d’assurance des stations de ski avec le président du CA.  En espérant que notre démarche permettra de maintenir le centre en activité.  Il s’agit d’un site important pour la pratique des sports d’hiver et nous espérons que les résidents du Témiscouata et du Bas-St-Laurent pourront continuer de profiter des installations.»

Des hausses pour toutes les stations de ski

Même si la situation n’est pas comparable, une hausse des primes d’assurance fait mal présentement à tous les centres de ski de la province.

« On parle chez nous, de 30 à 40% d’augmentation. Effectivement, c’est un enjeu majeur, pas juste pour nous, mais pour toutes les stations de ski à travers le Québec », affirme Éric Verreault, directeur du Parc du Mont-Saint-Mathieu.