Isolement à 5 jours et fin des tests PCR pour tous
Publié le 4 janvier 2022 à 18:17, modifié le 4 janvier 2022 à 18:17
Par: Jérôme Gagnon

Passer un test de dépistage pour la COVID-19 pourrait être prochainement tout un casse-tête. Les tests PCR ne seront plus disponibles prochainement pour les citoyens en général. Ils seront réservés à une certaine partie de la population.
Débordée par la vague Omicron, et aux prises avec des problèmes d’approvisionnement de tests PCR, la santé publique du Québec revoit complètement sa stratégie de dépistage.
Le manque de réactifs, un produit essentiel pour le dépistage, cause plus de délais dans la transmission des résultats.
Seules les personnes hospitalisées, les patients des services d’urgence, les travailleurs de la santé en contact avec les patients, ceux qui œuvrent dans les refuges pour sans-abri, les travailleurs étrangers temporaires, les patients ambulatoires seront priorisés, les Premières Nations, ainsi que les personnes du milieu carcéral.
Les personnes qui ont des symptômes de la COVID-19 sont invitées à passer un test rapide, si elles n’y ont pas accès, elles doivent tout simplement s’isoler.
De 10 à 5 jours pour l’isolement
Une deuxième mesure est également confirmée. Les personnes doublement vaccinées qui ont des symptômes, ou un test positif à la COVID-19 doivent désormais s’isoler pour une période réduite de cinq jours.
Après ces cinq jours d’isolement, elles peuvent sortir, mais doivent garder un masque en tout temps et éviter d’avoir des contacts.
Cette réduction de la période d’isolement s’explique notamment en raison de la période de contagiosité liée à l’Omicron.
Les travailleurs de la santé, qui sont en contact avec des patients, conservent les sept jours d’isolement. Le Nouveau-Brunswick avait opté pour un tel changement. D’autres provinces canadiennes ont également pris le virage, à la suite des États-Unis.
Des citoyens mélangés
Les citoyens rencontrés doutent de l’action de la santé publique concernant entre autres les tests rapides.
« Les tests rapides, ce n’est pas tout à fait efficace en tout cas, je ne sais pas trop quoi penser », dit un homme.
« C’est un stress de plus », souligne une femme.
« Moi, je fais confiance au test rapide là, ça va bien aller parce qu’au mois de mars, ça va être correct », estime une femme encouragée.
C’est hors norme, je ne sais pas, je suis dépassé par tout ça », dit une autre.
Avec les informations de Geneviève Paradis