Les cliniques de dépistage tournent à plein régime au Bas-Saint-Laurent
Publié le 4 janvier 2022 à 18:34, modifié le 4 janvier 2022 à 19:43
Les cliniques de dépistage continuent de rouler à plein régime depuis la période des Fêtes. Au Bas-Saint-Laurent, la situation est sous contrôle et les équipes parviennent à répondre à la demande.
1 500 tests par jour sont réalisés dans les différentes cliniques de dépistage du Bas-Saint-Laurent, ce qui représente presque la capacité maximale. L’obtention d’un rendez-vous peut se faire la journée même et le résultat est divulgué en moins de 48 heures.
Avec la limitation de l’utilisation des tests PCR, les citoyens devront ultimement se rabattre sur les tests rapides, qui eux, sont disponibles en pharmacie. Mais pour le moment, l’approvisionnement est plutôt difficile.
« C’est difficile parce qu’on reçoit beaucoup d’appels et on n’a pas de tests, donc les gens essayent d’appeler à d’autres pharmacies, mais on est tous dans la même situation », explique Benoit Morin, président de l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires.
« Ç’a été une grosse logistique à faire du jour au lendemain, mais écoutez, on va participer. Nous n’avons plus de tests présentement », ajoute Mathieu Boucher Simard, pharmacien-propriétaire à la pharmacie Clini Plus de Rivière-du-Loup.
Alors que les livraisons ont tourné au ralenti dans les derniers jours, la cadence devrait s’accélérer dès mercredi. Québec prévoit recevoir plusieurs millions de tests rapides dans les prochains jours. D’ici là, il demeure difficile de mettre la main sur cette denrée rare. Devant la situation, des cliniques privées offrent le dépistage rapide, mais encore là, il est réservé à certains groupes.
« On a vraiment beaucoup plus d’achalandage pour les tests rapides, les gens veulent parfois ne pas attendre après la santé publique alors ils essayent ici », remarque l’infirmière auxiliaire à la clinique privée Première Ligne, Vicky Normand. Elle ajoute que seuls les voyageurs, les employés d’entreprises et les personnes asymptomatiques peuvent subir un test de dépistage dans les locaux de la clinique.
D’ici aux nouvelles livraisons, les citoyens n’auront d’autres choix que de prendre leur mal en patience.