« Le gouvernement et Hydro-Québec respectent leurs engagements de la dernière année. C’est une très bonne nouvelle pour la filiale éolienne dans son ensemble », explique le président de la Régie intermunicipale de l’Énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Simon Deschênes.

« On voit beaucoup d’échanges et beaucoup de partenariats. Je pense que toute la communauté éolienne devrait se réjouir de ces appels d’offres-là », affirme le président du créneau d’excellence en énergie renouvelable Nuévo, Jonathan Henry.

 

Québec se base sur des prévisions de consommation de la province. La demande d’électricité atteindra 190 térawattheures en 2029, soit une augmentation de 12% par rapport à 2019. Pour les nouveaux blocs d’énergie, l’Est-du-Québec est bien positionné.

« La plupart des forts potentiels autant pour avoir un rendement énergétique que d’avoir un rendement financier pour les producteurs, c’est beaucoup des sites dans l’Est-du-Québec qui sont ciblés. Nous sommes enthousiastes et optimistes, mais attendons de voir, c’est un jeu de soumission donc il n’y a rien de gagné à l’avance », assure monsieur Deschênes.

Le président de Nuvéo est surtout heureux de voir qu’une partie des appels d’offres est réservée pour le secteur local.

« On a vu qu’Hydro-Québec réserve du pointage pour un contenu local dans la région de la Matanie, de la Gaspésie et des Îles ou à l’endroit où sera le parc éolien sera implanté jusqu’à 35%.  On réserve aussi une partie jusqu’à 60% pour un contenu québécois », mentionne Jonathan Henry.

 

D’autres projets majeurs pourraient voir le jour dans les prochaines années.

« Le prix étalon du 300 mégawatts va conditionner les prochains appels d’offres en énergie éolienne justement pour répondre aux critères du contrat entre Québec et New York », ajoute Simon Deschênes.

 

La date limite de dépôt des soumissions pour le bloc de 300 mégawatts a été fixée au 21 juillet 2022 par le gouvernement.

-Avec les informations de TVA Nouvelles