Le plan de redéploiement des effectifs que la Sûreté du Québec s’apprête à proposer inquiète certaines régions. Dans Charlevoix, la confiance règne.

« On attend au moins de garder le minimum du nombre de policiers qu’on a ici dans la région », mentionne le préfet de la MRC de Charlevoix, Pierre Tremblay.

« On n’est pas inquiet »,  dit la préfète de la MRC de Charlevoix-est, Odile Comeau.

En janvier prochain, la nouvelle entente entre la SQ et l’UMQ sera présentée aux deux MRC de la région dans le cadre d’une rencontre du Comité de sécurité publique.

« On en a eu une cet automne en octobre. On a déjà discuté de la situation et en effet je pense que c’est le statu quo », confirme Mme Comeau.

« Ça ne nous a pas été garanti, mais il y a eu quand même des pourparlers déjà dans notre dernier comité de sécurité publique. On garderait le même nombre de policiers », dit le préfet Tremblay.

D’ailleurs, la région compte déjà un effectif limité de policiers.

« C’est sûr que pendant la période estivale quand il y a une grande affluence, on compte sur les effectifs additionnels. C’est ce qui s’est produit au cours des deux derniers étés », affirme la mairesse de Saint-Irénée.

« On pense vraiment qu’on a un besoin qui est particulier autant comme on parlait tantôt par rapport à l’été puis on est bien servi », ajoute le maire des Éboulements.

En novembre 2016, la SQ a implanté son centre de service régional sur la Côte-de-Beaupré. Il couvre les MRC de l’Île d’Orléans, de la Côte-de-Beaupré, de Charlevoix et Charlevoix-Est.

« Depuis qu’on a eu une restructuration avec les quatre postes, c’est sûr que ce n’est pas très abondant en terme de nombre, mais la gestion fait que ça convient à la situation actuelle », explique la politicienne.

Le conseil se réunira le 26 janvier du côté de la MRC de Charlevoix. Dans l’est, la date est toujours inconnue.