Le mois dernier, ses assureurs ont refusé de continuer de prendre en charge la boutique.

« Leurs normes ont été resserrées à cause de la COVID. Ils m’ont donné aussi sept recommandations à faire », explique le propriétaire, Michel Gasse.

Des recommandations qui sont pourtant faciles à mettre en œuvre.

« Le principal était de changer les batteries des lumières d’urgence. C’était de libérer la porte de secours arrière, libérer l’escalier, un passage d’un mètre de large jusqu’au panneau électrique ».

Mais même s’ils suivaient ces recommandations à la lettre, rien à faire : Promotuel ne reprendra pas en charge son magasin.

« Je n’ai aucune explication et même si je leur en demande, ils me disent ils n’ont pas affaire à me donner une raison »

Résultat : l’entrepreneur n’a que deux jours pour se trouver un nouvel assureur. Mais depuis la pandémie, les primes ont plus que quadruplé dans certains cas.

« J’ai trouvé un nouvel assureur, mais à 13 000$ par année, c’est hors de prix. Je ne travaillerai pas juste pour payer des assurances. Dès que je n’ai plus d’assurances, la banque devrait rappeler le prêt. Je risque un petit peu tout. C’est 20 ans de ma vie ».

Entre temps, le propriétaire espère non moins un miracle de Noël et lance un cri du cœur.