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La décision d’abattre deux cerfs rouge soulève l’indignation

Publié le 26 janvier 2018 à 16:45, modifié le 26 janvier 2018 à 17:22

Par: CIMTCHAU

La décision d’agents de protection de la faune d’abattre deux cerfs rouges sur des terres agricoles aux Éboulements soulève l’indignation des gens du secteur.

Depuis cinq ans, Francis Boivin reçoit en hiver la visite de deux cerfs rouges sur ses terres agricoles. Une photo des bêtes publiée sur Facebook lui a valu une visite d’agents de la faune.

«Je les aimais beaucoup. Ils ne nuisaient pas. On trouvait ça beau. La photo est belle, mais après ça la Faune est arrivée et a dit ça, c’est nuisible», mentionne le co-propriétaire de la ferme Deliska, Francis Boivin.

Une des bêtes a été abattue jeudi matin, mais l’autre court toujours dans la nature. C’est pour éviter la transmission de maladies aux animaux de la ferme que ce geste a dû être posé par les agents de protection de la faune.

«Les cerfs rouges sont considérés comme une espèce exotique envahissante les plus nocives au monde. Il est permis de garder des cerfs rouges en captivité au Québec mais on n’avait pas de trace d’éleveurs qui nous avaient signifié qu’ils avaient perdu des cerfs rouges. Dans ce cas-là, le protocole établit au ministère de la Faune, c’est l’abattage, pour éliminer toutes menaces de transmission de maladies à d’autres espèces», explique le coordonnateur aux opérations de la direction de la protection de la faune de la Capitale-Nationale, Jacques Fortin.

«J’ai discuté avec eux hier, longtemps. Ils auraient pu transmettre des maladies à mon troupeau. C’est leur choix, c’est leur job. Quand même que j’aurais dit non, je ne peux pas dire non. Il faut que je protège mon troupeau aussi», avoue à contrecœur Francis Boivin.

Plusieurs personnes avaient pris goût à la présence des animaux. «Je ne comprends pas pourquoi aujourd’hui ils décident de les abattre les deux. Ce sont vraiment des bêtes magnifiques qui ont vécu pendant quatre cinq ans dans le bois. Ils ont survécu à toutes sortes d’événements», soutient Alain Caron, photographe animalier.

Le ministère de la Faune invite les citoyens qui apercevraient des cerfs rouges à le contacter, sans toutefois les abattre eux-mêmes, comme la réglementation ne le permet pas.