Meurtre de Jacynthe Tremblay : la famille veut des réponses
Publié le 24 janvier 2018 à 17:27, modifié le 24 janvier 2018 à 17:33
Par: CIMTCHAU
La Sûreté du Québec multiplie ses efforts pour élucider des crimes non résolus. Une nouvelle qui donne beaucoup d’espoir à la famille de Jacynthe Tremblay, assassinée à Trois-Pistoles en 1978. Les policiers n’ont jamais mis la main au collet du meurtrier.
Le mystère plane toujours sur la sauvage agression de Jacynthe Tremblay. La femme de 23 ans a été tuée dans son logement de Trois-Pistoles. Près de 40 ans plus tard, sa famille souhaite que la Sûreté du Québec boucle l’enquête.
« Il faudrait que la justice soit faite. C’est sûr qu’on a fait notre deuil de ça. Il n’est pas complètement fini le deuil, tant que tu n’as pas trouvé c’est dans l’incertain. Tu peux douter de n’importe qui. Tu ne le sais pas », explique l’un des frères de la victime, Gervais Tremblay.
Plusieurs suspects ont été interrogés, mais le tueur n’a jamais été arrêté et jugé.
«J’y pense encore. Quand Noël arrive, j’y pense encore à Jacynthe. Bonne petite fille. Fine au bout. J’ai eu bien du plaisir avec. Elle était agréable. Ça a été un gros drame quand s’est arrivée cette histoire-là. J’essaie de comprendre encore, je ne comprends pas », mentionne Martin Pelletier, un ami de Jacynthe Tremblay.
La jeune femme travaillait comme serveuse au restaurant le Marmiton, un établissement bien connu dans la région. La bâtisse a été démolie il y a quelques années.
« C’est une personne que les gens connaissaient dans le milieu, ceux qui allaient au restaurant savaient qui elle était. Donc, ça a été une atmosphère de questionnement, d’interrogation, de suspicion qui n’a pas été agréable à vivre à cette époque-là », se rappelle le maire de Trois-Pistoles, Jean-Pierre Rioux.
« C’est de quoi de ne pas normal qu’on a jamais rien su. Les policiers ne nous ont pas tenus au courant de ce qui se passait. Les enquêteurs qui étaient là-dessus, peut-être qui ne savaient rien. Ou peut-être que ça pouvait être quelqu’un qui connaissait beaucoup, peut-être quelqu’un dans leur entourage », s’interroge Gervais Tremblay.
La Sûreté du Québec peut maintenant compter sur un profileur criminel, une ressource rare. Ils ne sont que 50 dans le monde. Son rôle est d’analyser la scène de crime et tenter de dresser le portrait du suspect. Une lueur d’espoir pour la famille.