Jérémie Sénéchal-Castonguay ne pensait jamais jouer au football collégial lorsqu’il a terminé le secondaire. Une rencontre avec l’entraîneur des Gaulois de La Pocatière a complètement changé son avenir.

«Première journée de Cégep, il y a une dame qui s’occupait de tout ce qui est sport. Elle m’a vue et m’a dit ça ne t’engage en rien mais tu vas aller rencontrer le coach. Ça ne m’engage en rien, mais je dois quand même aller le rencontrer. L’entraîneur voit le grand mince arriver dans son bureau, il me dit viens essayer une pratique et ensuite je suis tombé en amour avec le programme et tout.», a dit le joueur du Vert et Or.

L’athlète de L’Islet qui évolue sur la ligne défensive a rapidement réalisé qu’il avait le potentiel de jouer au plus haut niveau scolaire de ce sport au Québec.

«C’est vraiment ma dernière année, que j’ai senti que j’avais peut-être une chance universitaire. Il y avait le Vert et or qui m’avait approché à ma troisième année de cégep. Mon choix s’est arrêté à Sherbrooke, notamment pour mon parcours scolaire qui m’intéressait beaucoup en communication et marketing.», a mentionné Sénéchal-Castonguay.

Le joueur du Vert et Or est honnête et réaliste. Il sait que le football est une des raisons principales qui l’a poussé à aller s’asseoir dans les classes universitaires.

«En toute honnêteté, je ne pensais pas pouvoir me rendre à l’université, pas que j’étais mauvais à l’école mais j’avais hâte de tomber sur le marché du travail, ça aurait pu se finir dans une usine et j’aurai été bien heureux. Voyant le potentiel de l’université et le football qui pouvait me donner un encadrement que j’ai besoin pour réussir à l’université. Sans football, je ne pense pas que je serai ici.», a dit de façon tranche l’ancien joueur défensif des Gaulois de La Pocatière.

Quand on dit que le sport est une école de vie. L’ancien des Gaulois Jérémie Sénéchal-Catonguay en est la preuve.