Les recherches se poursuivent pour retrouver Nadia Lantin
Publié le 27 septembre 2021 à 15:21, modifié le 28 septembre 2021 à 11:48
Par: Patrick Giguère

Les recherches terrestres et aériennes se sont poursuivies aujourd’hui à la ZEC des Anses de Chandler dans le but de localiser Nadia Lantin qui est introuvable depuis maintenant 5 jours. Ses proches et ses collègues de travail ne comprennent pas ce qui a pu mener à sa disparition.
Depuis tôt ce matin,une dizaine de policiers à pied, à bord de VTT et d’un hélicoptère ont survolé et arpenté un rayon de plusieurs kilomètres de la ZEC des Anses, endroit où le véhicule de Nadia Lantin a été retrouvé enlisé dans un sentier de VTT, jeudi dernier. Les autorités ont uni leurs efforts dans l’espoir de retrouver des indices qui permettaient de localiser la mère de deux enfants.
En raison de la pluie tombée cette fin de semaine, le maître-chien a été écarté des recherches puisque les pistes en forêt devenaient difficiles à repérer.
«On peut avoir des surprises dans ces dossiers-là, mais pour l’instant l’élément criminel ne semble pas être en cause. (…) On nage en plein mystère. C’est une dame qui aurait parlé à des proches avec son téléphone cellulaire la dernière fois qu’elle a été vue. Et il n’y a rien qui laissait présager qu’elle avait l’intention de disparaitre ou de fuir», a indiqué le sergent et porte-parole à la Sûreté du Québec, Claude Doiron.
Le soir de sa disparition, Nadia aurait contacté son conjoint vers 19h45 pour lui raconter que son véhicule était enlisé, qu’elle se trouvait à Pabos Mills. Elle se sentait fatiguée et semblait confuse, selon le récit de sa mère, Gloria Allain.
«Ce n’est pas elle. Jamais qu’elle aurait été dans un sentier comme ça. Elle ne connait même pas l’endroit.»
«À tous les jours , en fin de journée, on réévalue la situation et on regarde ce qui a été fait et s’il y a des choses qui peuvent être améliorées», ajoute M.Doiron.
Son conjoint a immédiatement entrepris des recherches avant d’appeler la police.
«Je suis restée très surprise. J’étais étonnée d’apprendre la disparition de Nadia. (…)Ça allait très bien. Elle souriait. On riait. Moi je n’ai jamais remarqué qu’il y a avait de quoi », se souvient Sylvie Loiselle, une collègue de travail du IGA de Chandler.
«Elle a jasé avec moi 15 minutes.Elle me parlait comme d’ habitude.Elle ne m’a pas donné aucune impression qu’elle était en détresse. Je parlais souvent avec elle le jour, puis d’après moi , c’est une femme qui aimait trop la vie pour passer au suicide», croit Harold Donahue,un autre employé du supermarché.
Les recherches seront suspendues à 18h.Elles reprendront demain dès la levée du jour, pour une sixième journée.