Le mois de juillet fut plutôt calme en ce qui concerne les incendies forestiers dus aux nombreuses précipitations. Il s’en est avéré autrement pour le mois d’août pour les équipes de la SOPFEU.

« Il est certain qu’on a eu un mois d’août un peu plus sec, qui a amené un peu plus d’incendies, notamment au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie. Dix incendies pour le mois d’août comparativement à une moyenne de quatre, c’est plus du double de nombre d’incendies », débute Isabelle Gariépy, agente à la prévention et aux communications, de la SOPFEU.

La société a dû faire contrôler quatre-vingts brasiers pour près de quatre cent deux hectares de forêt touchés dans l’ensemble du Québec, alors que la moyenne des dix dernières était de cinquante-quatre incendies et d’environ quarante-cinq hectares de brûlé.

« Si on regarde le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie on a eu près du double, mais si on regarde partout au Québec ça se conserve dans les moyennes », précise Isabelle Gariépy.

Bien que la moyenne des feux ait doublé en Gaspésie, l’équipe est satisfaite de la gestion et du contrôle des incendies sur le territoire.

« Ces vingt hectares environ, mais on a touché beaucoup moins d’hectares touchés cette année en Gaspésie de ce côté-là, donc des incendies pour lesquels on a été capable d’intervenir rapidement », ajoute Isabelle Gariépy.

La sécheresse et la foudre peuvent déclencher des feux, mais il ne s’agit pas des facteurs les plus importants.

« Près de 75% des incendies sont causés par l’humain. Créer par des feux de récréations, les feux de camp, les feux de brulage à la maison, également l’industrie qui peut allumer de temps à autre des incendies », selon Isabelle Gariépy.

La Colombie-Britannique le Manitoba, l’Ontario et le Nouveau-Brunswick, ont bénéficié d’une aide en ressources humaines de la part de la société.

« Vous savez que dans l’Ouest canadien leurs mois de juillet et août ont été encore plus actifs que les nôtres. Ça faisait partie quand même des bons échanges de pouvoir aller leur prêter main-forte, tout en ayant du travail à faire chez nous, on ne s’est pas déshabillé complètement », termine Isabelle Gariépy.

La SOPFEU rappelle que la vigilance demeure de mise, surtout avec la saison de chasse qui approche tranquillement.