Une étude réalisée par l’Association québécoise des retraités du secteur public et parapublic sur les CHSLD de la Gaspésie démontre l’augmentation de 22,4% par rapport à 8,2% en 2019 des unités et airs communs climatisés.

« Environ le million de dollars qui a été fait en termes d’investissement pour améliorer la climatisation et le confort des résidents. En termes de chambre, on en a 390, et l’on a 96 de ventilées, climatisées pour les salles de fraicheur et les airs communs, on est autour de 22 », débute Jean St-Pierre, directeur au soutien à l’autonomie des personnes âgées, CISSS de la Gaspésie.

Pour les résidents n’ayant pas d’air conditionné dans leurs chambres, des îlots de fraîcheur ont été prévus.

« C’est sûr qu’en période de canicule et les périodes estivales, c’est un peu plus difficile, car que le personnel n’est peut-être pas suffisamment nombreux », précise Rose-Mary Thonney.

La présidente de l’AQRP tient à rassurer la population quant à l’étude réalisée.

« Il ne faut pas non plus prendre les chiffres complètement à la lettre, ensuite il y a aussi des ainées qui ne souhaitent pas avoir de l’air conditionné dans leurs chambres, les aînées sont généralement un tout petit peu frileux », nous dit Rose-Mary Thonney.

La Gaspésie est avantagée par rapport aux centres urbains dus à leurs résidences situées en bordure de la mer.

« En ville, il y a des îlots de chaleur qui sont créés par le béton, l’asphalte. Évidemment en Gaspésie, on a aussi le vent de la mer », explique Jean-St-Pierre.

Le CISSS procède à la correction des zones de chaleurs de leurs centres de longue durée.

« On corrige les zones en priorité ou c’est plus chaud », nous informe Jean St-Pierre.

En temps de canicule, une simple recommandation s’applique.

« C’est vraiment l’hydratation et de faire attention. Pour les ainés ce n’est pas facile, plus on vieillit, moins on a le goût de boire, de l’eau j’entends », termine Rose-Mary Thonney.