Au printemps, la Ville de Grand-Sault a loué à des propriétaires voisins un espace d’une trentaine de pieds connexe au stationnement de la salle des Chevaliers de Colomb sur la rue Front. L’entente est au coût de 1 $ pour la durée de 99 ans. La procédure est passée inaperçue aux yeux de l’organisme.

«Quand le terrain a été cédé, on n’a pas eu aucun d’avertissement, on n’a pas été offert le terrain», a dit Dick Cyr, membre des Chevaliers de Colomb de Grand-Sault.

«Nous, on était pas au courant; si on avait été avisés, ça n’aurait probablement jamais arrivé une telle chose comme ça arrivé là», a pour sa part ajouté Martin Bérubé, autre membre de l’organisation.

Les Chevaliers de Colomb rappellent que les gens qui fréquentent l’endroit sont âgés ou à mobilité réduite. Ils estiment que la perte de quatre espaces de stationnement constitue un manque important.

«Bien souvent, on arrive ici et il n’y a plus de stationnement proche; ce qui arrive, je suis obligé de stationner mon véhicule plus loin, ça laisse cela difficile, pas juste pour moi», membre de l’organisme amputé d’une partie de sa jambe gauche.

Les locataires de l’emplacement disent n’avoir rien à se reprocher car ils disent avoir fait les choses selon les procédures prévues.

Selon la Ville de Grand-Sault, l’organisme n’a pas démontré d’intérêt pour le terrain par le passé. Le maire Marcel Deschênes croit que la communication aurait pu être meilleure dans ce dossier. Il soutient qu’on tentera d’en arriver à un compromis acceptable pour les deux parties.

Les Chevaliers de Colomb gardent espoir que la municipalité revienne sur sa décision.

«On n’arrêtera pas tant qu’on n’aura pas réglé cela ce problème-là. Ça nous a été joué sous les pattes; c’est la manière que cela a été fait, ce n’est pas une façon de faire les choses», a indiqué Guy Cyr, autre membre des Chevaliers de Colomb de Grand-Sault.