« C’est une mesure qui va aider la responsable dans son démarrage. Donc on pense à ces formations. Elles ont quand même 45 heures de formation à suivre avant de pouvoir opérer leur service de garde. Il y a des coûts nécessairement qui sont reliés à ça. Et elles ont aussi à rendre leur milieu sécuritaire », explique Manon Côté, directrice du CPE Les Coquins.

« On manque de main d’œuvre. Et on aurait de la main-d’œuvre disponible, mais ils ne peuvent pas, car ils n’ont pas de place pour faire garder leurs enfants », ajoute le préfet de la MRC, René Laverdière.

Les besoins sont criants. Au total, 409 enfants sont présentement inscrits sur la liste d’attente.

Grâce à ces incitatifs financiers, le CPE Les Coquins croit qu’une quinzaine de garderies pourraient ouvrir, malgré la pénurie d’éducatrices. Des potentielles responsables en service de garde ont déjà manifesté leur intérêt.

“C’est sûr qu’on pense qu’on va pouvoir aller de l’avant. Je vous dirais  que depuis la sortie du communiqué de presse, des gens s’intéressent. On a déjà quatre téléphones de personnes intéressées », se réjouit la directrice.

La MRC va aussi mettre sur pied dans les prochaines semaines un comité pour évaluer les besoins de la région. L’éventuelle construction de nouveaux CPE est espérée.