Alors que la limite est fixée à 70 km/h sur ce tronçon, certains circuleraient à plus de 100 km/h. L’enjeu de sécurité est soulevé, tout comme le bruit engendré par le passage des véhicules. La ville de Gaspé a été interpellée.

La vitesse élevée des véhicules cause beaucoup de bruit sur la montée Wakeham, à Gaspé. C’est d’abord la qualité de vie qui en prend un coup selon des résidents du secteur. Ils se mobilisent afin que la ville prenne action dans ce dossier.

« On s’est concerté, ma voisine Marie-Eva Comeau et moi d’entreprendre des démarches et par la suite, nous avons passé une pétition et tout le monde nous mentionnaient, que le trafic routier engendrait vraiment une nuisance sonore qui affecte leur qualité de vie », débute la porte-parole Yvette Moulin.

Outre le bruit, d’autres facteurs sont venus appuyer cette requête, qui a été signée par 75 citoyens jusqu’à maintenant.

« Aussi pour la sécurité des piétons et des automobilistes qui essaient d’entrer et sortir de leur demeure », selon Yvette Moulin.

Le maire de Gaspé a reçu la pétition lors de la séance du conseil municipal tenue à la mi-juillet. Il a pu en prendre acte, même si la route n’est pas sous l’autorité de la ville.

« On comprend la préoccupation des gens par rapport aux bruits et par rapport à la sécurité. On a reçu la pétition, mais maintenant on va la faire suivre au ministère des Transports du Québec pour fin d’analyses » nous informe Daniel Côté, le maire de Gaspé.

La demande vise à réduire la vitesse de quatre-vingts kilomètres à cinquante kilomètre-heure. Cette requête requiert une expertise.

« C’est une analyse qui est assez rigoureuse et qui doit être réalisée par le MTQ, ils ont plein de critères. Ça doit passer nécessairement entre les mains d’un ingénieur, c’est une compétence d’ingénieurs la question de limite de vitesse » explique le maire de Gaspé.

Pour la porte-parole des citoyens, au-delà de la vitesse, c’est une question de sécurité.

« Concernant la sécurité, il est bien documenté que la vitesse augmente le risque d’accident », précise Yvette Moulin.

Le ministère des Transports affirme qu’il attend de recevoir officiellement la demande et qu’un suivi pourra par la suite être assuré.