« On parle des jeunes qui se sont découvert un intérêt pour, mettons, l’impression 3D. Des jeunes qui parlent d’un intérêt pour l’architecture ou pour le design ou même en fait cette curiosité, en règle générale qu’on cherche à développer », explique la responsable du camp, Katell Arnault de la Ménardière.

« C’est vraiment cool, parce que ça développe ma créativité », nous a témoigné le jeune François.

Découpeuse laser, imprimante et stylo 3D, les adolescents avaient mille et une possibilités pour réaliser le projet de leur choix.

« Je suis content d’avoir fait un petit ventilateur, c’est le fun », se réjouit Anthony, un des jeunes qui participe au camp.

« C’est un peu cette idée de développer finalement la capacité des jeunes et se rendre compte finalement qu’ils peuvent aussi même à leur âge ou même plus tard se rendre compte qu’(on peut le faire nous aussi) », ajoute la responsable du camp.

Le camp s’adressait autant aux filles qu’aux garçons, alors que les programmes universitaires multiplient leurs efforts pour attirer les femmes dans les métiers d’ingénieries.

« Au début je me sentais un peu nerveuse, il y avait juste moi. Mais je me suis habituée, je me suis fait des amis et puis là c’est correct », témoigne Élina, qui invite les filles à s’inscrire l’an prochain.

Le fabuleux camp d’innovation se terminera officiellement mercredi, mais les visiteurs pourront admirer les créations des jeunes ingénieurs en herbe, et ce, jusqu’à la fin du mois.